Depuis quelques jours alors qu’on était habitué à lire et entendre les déclarations, toutes intempestives qu’arrogantes de Sieurs Nininahazwe Pacifique et autre Nshimirimana Vital. A l’approche des élections de ce 29 juin 2015, leur traumatisme atteint des proportions démentielles et apparemment la discrétion devient de mise, on a beau avoir l’expérience des « sans échec » les temps changent et ne se ressemblent pas. Que faire ? Pourquoi diable doivent-ils boire cette coupe jusqu’à la lie ? La démocratie est impitoyable et le processus électoral est incontournable.
C’est vrai que leurs sponsors continuent à essayer de mettre l’huile sur le feu via pleins de subterfuges sur base d’arguties sans fondements solides, ignorant que dans le cas qui nous occupe le vote concerne la population burundaise exclusivement. Autrement, comment comprendre qu’un citoyen étranger puisse oser dire qu’il n’acceptera pas le résultat des élections au Burundi comme si lui personnellement il est directement impliqué dans le vote avec des attentes tangibles, sauf peut-être que l’investissement dans la déstabilisation du Burundi voit son cours à la bourse des mauvaises actions chuter au fur et à mesure que le verdict populaire pointe à l’horizon.
Tous voudraient que le Burundi soit un Etat de droit mais quand les institutions burundaises fonctionnent conformément à la lettre et l’esprit de la Loi burundaise, ils trouvent cela de mauvais goût. Dans quel pays au monde où quand le gouvernement organise les élections, il lui faille d’abord convier l’opposition, pire encore se mettre au niveau de la société civile pour dialoguer, recevoir sa bénédiction pour pouvoir enfin fixer le calendrier électoral? C’est du faites ce que je dis chez vous mais ne faites pas ce que je fais chez moi ! C’est à géométrie variable selon les pays ! Quoi les « civilisés » et les autres ? Les nantis et les autres ?
C’est un principe universel, le verdict d’un arbitre ne se discute pas quelles que soient les raisons ou les circonstances de fait ou de droit et pourtant pour le Burundi certains milieux malhonnêtes se donnent le droit de contester le verdict de la cours constitutionnelle burundaise. C’est un manque de respect pour les institutions burundaises et par voie de conséquence les Burundais eux-mêmes.
C’est l’arrogance et le mépris que vouent ces milieux néocoloniaux aux Africains qui les poussent à passer outre les bonnes règles régissant les rapports entre Nations souveraines. Les déclarations inamicales qu’on entend ici et là frise l’incorrection absolue. Ce qui est dommage, c’est qu’ils arrivent toujours à trouver des sous-fifres locaux tels que nos Sieurs susmentionnés, qu’on jette par ailleurs aux oubliettes aussitôt qu’ils ne sont plus utiles aux intérêts néocoloniaux.
Nos sieurs sont sûrement en train d’envisager l’avenir proche avec l’angoisse et la peur, toutes au degré firmament. Comment feront-ils face aux dégâts matériels et humains causés par leur mouvement insurrectionnel ? Leur sponsors pourront-ils les soutenir pour couvrir la totalité ? Pourront-ils se reconvertir en citoyen honnêtes ? Comment seront-ils perçus par Monsieur Madame tout le monde ? Etc.,…
Je pense qu’ils vont être, aussitôt que le démarrage des travaux aura été signifié, les premiers supporters de la CVR. Attendons voir.
Minani Pontien