Bruxelles, le barycentre de la contestation du régime de Bujumbura!
L’histoire révèle qu’au Burundi, la Belgique n’a jamais soutenu tout homme politique qui ait une cote de popularité remarquable au sein de la population burundaise. On constate que chaque fois qu’il y a élection, chaque fois la Belgique torpille la suite. Dans son plan de déstabilisation des institutions burundaises, la spécificité des belges consiste à utiliser les burundais de la même famille politique ou de la même ethnie que leur cible. Le cas de Rwagasoré, Mirerekano et Ngendandumwe en dit long, les belges ne sont pas clean. Le cas du génocide des Hutu en 1972, l’assassinat du Président Ndadaye, les belges gardent toujours leur secret. Au regard de ces événements, il est impératif que la responsabilité des belges dans les différentes tragédies qu’a connues et qui continuent de secouer le Burundi, mérite d’être établie.
Il est donc clair que la Belgique sous prétexte de l’aide qu’elle octroie au gouvernement du Burundi, elle se donne le droit de torpiller le même gouvernement, ce qui bien évidemment suscite de multiples questionnements :
Est ce que les intérêts belges coïncident ils avec ceux des burundais ?
La Belgique peut elle être à la fois dans sa position et dans celle du Burundi ?
Peut elle être colonisateur et colonisé ou conquérant en même temps contre à la conquête ?
Quand comprendra t elle alors que le peuple burundais en a marre de ces agissements machiavéliques ?
Des actions coordonnées entre sa diplomatie avec sa presse officielle
En 1993, année des premières élections démocratiques au Burundi, Simone Reumont alors correspondante spéciale de la RTBF, nous apprenait que le candidat Pierre Buyoya, putchiste invétéré multi récidiviste était donné gagnant. Nous apprendrons par après de la bouche même de cette journaliste que toute les chancelleries occidentales chantaient que le multi putchiste Pierre Buyoya allait gagner et qu’elle ne voyait pas comment cela aurait pu être autrement. Maintenant nous savons ce qu’est devenu notre Ndadaye Melchior. De l’assassinat des institutions démocratiques naître sous la volonté populaire le CNDD-FDD.
Plus récemment encore, nous apprendrons que l’ex ministre de la défense Mr Gaciyubwenge convaincu de soutenir les auteurs de coup d’état manqué du 13 mai 2015 obtiendra un sauf conduit et un appui logistique par le biais de l’ambassade de la Belgique à Bujumbura. Pour brouiller les pistes, un simulacre d’accident sera organisé contre sa voiture quelque part dans la ville de Bujumbura.
Le régime CNDD-FDD a bien identifié les intérêts vitaux de la majorité du peuple burundais et s’est fixé les principes de les défendre par tous les moyens possibles. C’est pourquoi si besoin il y a, le peuple burundais préfère se débarrasser de cet aide mortelle, de cet aide qui donne droit aux belges de fabriquer et d’entretenir les assaillants, les insurgés, les putschistes, les opposants et les frondeurs contre la volonté de la majorité des burundais. Comme ne cesse de se venter Alexis Sinduhije l’un des chefs des insurgés qui dit préférer la mort que le suicide, eh bien, de la même manière, le régime CNDD-FDD avec le peuple burundais derrière, préfèrent la misère que la soumission. Malgré les menaces belges, les burundais ont voté ce 21 Juillet 2015, jour de la fête nationale belge et ont choisi Pierre Nkurunziza. Reste à savoir, si dans la suite les belges ne changent leur attitude, il est encore utile de continuer à entretenir des relations diplomatiques. La dignité d’abord !!!
Ceci reste dans la pure tradition belge