BUJUMBURA, le 22 août (Xinhua) – Des milliers de personnes ont assisté samedi aux funérailles du lieutenant général Adolphe Nshimirimana, ancien chef du renseignement burundais, assassiné par des hommes armés dans une embuscade au début du mois.
Les cérémonies commencé avec un service religieux à la mémoire de feu-le-général à la cathédrale Regina Mundi de Bujumbura, la capitale.
Ensuite, les cérémonies ont continué à Kamenge, un quartier où il a été tué, et où il a été enterré. Nouvellement nommé premier vice-président du Burundi, Gaston Sindimwo; le deuxième vice-président Joseph Butore, le Président de l’Assemblée nationale Pascal Nyabenda, et le président du Sénat Reverien Ndikuriyo, ont assisté aux cérémonies.
Comme un journaliste de Xinhua l’a constaté, la sécurité était serrée dans la capitale à tels points que le trafic a été limitée pendant plus de 10 heures dans les rues principales.
« Le lieutenant-général Adolphe Nshimirimana était un homme bon et généreux. Il était un réconciliateur et il était courageux », a déclaré Alain Guillaume Bunyoni, Secrétaire permanent du Conseil national de sécurité.
Bunyoni a rappelé que Nshimirimana était, en Avril 1994, l’un des fondateurs des Forces pour la Défense de la Démocratie (FDD), la branche armée de l’ancien Conseil national pour la défense de la démocratie (CNDD), l’aile politique du groupe rebelle d’alors.
Lorsque le CNDD-FDD a signé un cessez-le feu avec le gouvernement burundais en 2003, le lieutenant-général Adolphe Nshimirimana est nommé Chef d’état-major adjoint de la nouvelle armée burundaise. De Septembre 2005 à Novembre 2014, il était le chef du renseignement de ce pays est-africain.
Après cela, il est devenu un haut fonctionnaire en charge de missions au Bureau du président burundais, jusqu’à ce qu’il a été tué le 2 août dans une embuscade à Kamenge à Bujumbura, la capitale.
Au cours de cet embuscade contre son véhicule par des hommes armés, Nshimirimana a été tué avec deux de ses gardes.
Nshimirimana était connu pour avoir joué un rôle clé dans la neutralisation du mouvement de protestations déclenché fin avril jusqu’en Juin contre la troisième candidature de mandat du président Pierre Nkurunziza.
Il a également joué un rôle clé dans la lutte contre les putschistes qui ont tenté de renverser Nkurunziza et son gouvernement le 13 mai.
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