Cet objectif sera atteint à condition que le pays applique à la lettre les directives de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en ce qui concerne le reciblage pour le traitement ARV et le nouveau modèle de financement du fonds mondial pour la lutte contre le VIH/sida, a déclaré mercredi à Bujumbura, Jean Rirangira, secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le sida ( CNLS).
S’exprimait en marge d’un atelier national sur le reciblage en matière de traitement VIH/sida et sur le nouveau modèle de financement du fonds mondial pour la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, le Dr Rirangira a précisé qu’à l’ heure actuelle, le Burundi abrite environ 32.0000 persnnes viviant avec le VIH/sida.
Le Dr Rirangira a souligné que le processus en cours de planification stratégique au Burundi pour mieux se préparer à s’ intégrer dans le nouveau modèle de financement du fonds mondial pour la lutte contre le VIH/sida doit être piloté en harmonie avec les bases consensuelles établies avec des ateliers de Dakar ( Sénégal) tenus du 31 mars au 3 avril 2014.
Le directeur pays de l’ONUSIDA, Baruani Kilundu, a affirmé pour sa part que le Burundi est en train d’organiser la réponse nationale vis-à-vis de la problématique du VIH/sida, d’abord en s’ inscrivant dans une dynamique d’atteindre les objectifs du triple zéro – zéro nouvelles infections à VIH, zéro discrimination et zéro décès dus au VIH.
Selon le Dr Kilundu, bien que le Burundi soit tributaire de l’ aide extérieure, il est l’un des 30 pays à haut impact pour la lutte contre le sida et figure également parmi les 22 pays prioritaires du plan global de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.