Le Chef d’Etat Major Général de l’Armée s’en est sorti indemne d’une attaque terroriste très violente sur le pont Muha. Malheureusement, une partie de sa garde y a laissé la peau. A l’heure qu’il est le périmètre est bouclé et nous attendons de plus amples informations dans les heures qui viennent.
Dans une autre attaque terroriste la Secrétaire du Ministre de la Sécurité publique vient de succomber à ses blessures. Condoléances à toute sa famille et à tous ses proches.
La rédaction,
Le numéro 1 de l’armée burundaise, le général Prime Niyongabo, a réchappé vendredi d’une embuscade contre son convoi à Bujumbura, au cours de laquelle sept personnes ont été tuées, ont annoncé des sources policières.
« Il y a eu un attentat contre le chef d’état-major de l’armée, heureusement il n’a rien eu, mais deux des assaillants ont été tués et un troisième capturé », a déclaré le directeur-général adjoint de la police burundaise, le général Godefroid Bizimana. « Nous sommes en train de traquer le reste du commando », a-t-il poursuivi.
Un haut-gradé de la police a précisé que quatre militaires de son escorte avaient également péri ainsi qu’une policière. Selon ce haut-gradé, les assaillants, vêtus de tenues militaires, circulaient dans un véhicule de l’armée depuis lequel ils ont ouvert le feu sur le véhicule du général Niyongabo et sur celui de son escorte.
Une attaque « minutieusement préparée »
« L’attaque était minutieusement préparée, elle a été soudaine et violente. Quatre des gardes du corps du chef d’état-major ont été tués sur le champ, et lui-même n’a dû son salut qu’au fait que son chauffeur a dépassé un bus transportant des policiers, empêchant les assaillants de le rattraper », a expliqué ce haut-gradé ayant requis l’anonymat.
Le général Nyongabo est considéré comme un dur du régime burundais. Il a notamment contribué à la mise en échec de la tentative de coup d’État militaire des 13 et 14 mai derniers au Burundi.
Un autre homme-clé de l’appareil sécuritaire burundais et artisan de l’écrasement du putsch, le général Adolphe Nshimirimana, ancien chef du Service national des Renseignements (SNR) considéré comme le bras droit du président Pierre Nkurunziza, a péri dans une embuscade similaire – tendue par des hommes en uniforme militaire lourdement armés – début août.
Par Jeune Afrique avec AFP, le 11 septembre 2015 à 10h27
La rédaction.