L’indice mondial de la paix 2019 a classé 163 pays en fonction du degré de paix et de sécurité.
L’Institut pour l’économie et pour la paix a révélé, le 12 juin dernier, son classement annuel de 163 pays selon leur degré de paix. Comme l’année précédente, l’Islande est désigné pays le plus sûr du monde, suivi par la Nouvelle-Zélande et le Portugal.
À l’inverse, l’Afghanistan est considéré comme le pays le plus dangereux du monde. L’Irak, le Yémen ou le Soudan du Sud échouent juste avant.
La France n’est classée qu’à la 60e place, au niveau du Vietnam (57e) ou du Sénégal (58e) et loin derrière l’Allemagne (22e), l’Italie (39e) ou le Royaume-Uni (45e).
Le niveau de paix mondial s’améliore
Bonne nouvelle néanmoins, en 2019, le niveau de paix global dans le monde s’est amélioré pour la première fois en cinq ans. Un résultat globalement positif qui s’explique par la diminution du degré de militarisation à l’échelle mondiale. En effet, les cinq pays aux plus grandes dépenses militaires (États-Unis, Chine, Arabie saoudite, Inde et Russie) ont baissé leurs effectifs de personnels des forces armées, d’après le rapport. Autre explication, le nombre de morts causés par le terrorisme a baissé : il est passé de 32 000 en 2014 à 12 000 quatre ans plus tard.
Mais cette tendance globale masque d’importantes disparités. Si la paix en Europe, en Asie ou en Afrique du Nord s’améliore, l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud ont gagné en dangerosité. Les États-Unis perdent ainsi quatre places dans ce classement et se positionnent au 128e rang.
L’Europe, région la plus pacifique du monde
À noter également que l’Europe reste la région la plus pacifique au monde : dans les 25 pays les plus pacifiques, 17 sont européens.
L’Institut pour l’économie et pour la paix, établi en Australie, réalise le classement en prenant en compte 23 facteurs différents, dont le nombre de conflits internes et externes, de morts dans un conflit, le nombre d’homicides, le niveau de criminalité, le nombre de personnes emprisonnées, d’armes lourdes par habitant ou encore celui d’officiers de police.
Le Parisien