Ils rentrent de bon gré compte tenu de la paix qui règne au pays
La paix qui règne partout au Burundi pousse les réfugiés à rentrer de bon gré. Cela ressort d’un entretien qu’a accordé, le jeudi 20 juin 2019, à la rédaction du journal Le Renouveau, l’assistant du ministre de l’Intérieur de la formation patriotique et du développement local, Tharcisse Niyongabo.
Dans cet entretien, Tharcisse Niyongabo, a reconnu l’existence des réfugiés burundais dans les pays voisins. Il a rappelé que les portes sont grandement ouvertes et que les mains restent tendues à tous les réfugiés qui, de leur gré, désirent rentrer. « Qu’ils viennent partager avec nous tous les bienfaits de notre chère patrie ».
Cependant, il a démenti l’insécurité rapportée dans certains camps de la Tanzanie. « La sécurité y est garantie et nous travaillons en franche collaboration avec la Tanzanie», a-t-il affirmé. Il a ajouté que ceux qui rentrent de la Tanzanie ne fuient pas l’insécurité mais que leur retour est dû à leur propre volonté.
Il a également dénoncé une mauvaise attitude du Rwanda en ce qui concerne le retour volontaire des réfugiés burundais. « La Tanzanie ne cause aucun problème. Par contre, le Rwanda empêche même les réfugiés burundais qui souhaitent rentrer», a-t-il regretté.
Tous les mardis et jeudis sont désormais réservés à l’accueil des réfugiés burundais
M. Niyongabo a fait savoir que chaque semaine, mardi et jeudi, le Burundi en collaboration avec le HCR, accueille les réfugiés venus des pays limitrophes. Concernant les défis auxquels se heurtent ces réfugiés, surtout la faim qui sévit ainsi que certaines familles et les enfants qui ne maîtrisent pas la langue maternelle, Tharcisse Niyongabo a indiqué que que le gouvernement leur donne un Kit retour qui leur permettra de survivre pendant trois mois et leur accorde un accès à tous les services sociaux. Pour ceux dont leurs maisons ont été détruites, le gouvernement burundais leur accorde des tôles et des houes pour qu’ils s’adonnent aux activités champêtres. Il a invité les Burundais en exil à ne pas perdre leur culture et d’enseigner d’abord leurs enfants la langue maternelle.
Moïse Nkurunziza, http://www.ppbdi.com