La Compagnie de Gérance du Coton (COGERCO) en collaboration avec le projet Brésilien Cotton Victoria a organisé lundi 24 juin 2019, un atelier de formation sur l’extension rurale de la culture du coton à l’endroit des techniciens encadreurs des cultivateurs de coton, ceux de l’ISABU et de l’ONCSS.
Le Directeur Général de la COGERCO Gustave Majambere a indiqué que le Brésil collabore avec le Burundi dans le cadre de la coopération Sud-Sud qui met en avant le mécanisme de développement conjoint basé sur les actions conjointes basées sur la solidarité, la reconnaissance de l’expérience locale et l’adaptation à l’expérience brésilienne.
Cet atelier va procurer un bagage intellectuel supplémentaire aux techniciens encadreurs des cultivateurs de coton, ceux de l’ISABU et de l’ONCSS, a précisé le Directeur Général de la COGERCO.
Il a souligné que dans le cadre de cette coopération, le Burundi a bénéficié de différentes réalisations comme l’installation des unités techniques de démonstration ainsi que des unités de production des semences. Les techniciens ont reçu des formations en comptabilité, sur la gestion de conservation de l’eau et des sols, la phytotechnie de la culture du coton ainsi que la gestion intégrée des maladies et ravageurs du coton.
Gustave Majambere a fait savoir que l’atelier vise aussi le renforcement des capacités de ces techniciens en technique nationale spécialisée dans le transfert des technologies innovantes capables d’augmenter la production du coton à des niveaux plus élevés et de maintenir durablement le niveau de production atteinte.
Le Professeur Petro Castro Neto de l’université fédérale de Lavras, l’un des 3 formateurs brésiliens a fait savoir qu’ils sont au Burundi dans le cadre de l’agence brésilienne de la coopération via le projet Cotton Victoria qui rassemble le Burundi, la Tanzanie et le Kenya.
« Nous ne sommes pas au Burundi pour vous enseigner, mais pour partager des expériences réussies et vous transmettre des technologies utilisées au Brésil, un des pays réputés grands producteurs de coton au niveau mondial », a fait savoir Petro Castro Neto.
Pendant toute la semaine, les participants à cet atelier de formation vont échanger sur les techniques modernes pouvant accroître la production du coton au Burundi, et ces techniciens encadreurs vont les transmettre aux cultivateurs de coton, a conclu professeur Petro Castro Neto.