Beaucoup de personnes crient vers l’ONU, pour qu’elle vienne résoudre un problème dont il est en partie complice. Le HCR est une agence de l’ONU, qui devrait s’occuper des réfugiés et les sécuriser; et maintenant nous constatons que l’accueil « chaleureux » de nos concitoyens au Rwanda, avec des bus touristiques 5 étoiles, était un leure; on aurait dû se l’imaginer. Confier des réfugiés à un criminel de ce calibre, c’est les condamner à mort. Ca faisait partie du plan de Kagame de créer un bassin de recrutement de soldats pour sa guerre contre le Burundi et au-delà du Burundi. Nos concitoyens croyaient fuir un danger imminent, à cause de la campagne de désinformation orchestrée par les médias (RPA et cie), mais ils se sont retrouvés dans le piège que leur avait tendu les ennemis du Burundi.
Le HCR est complice, parce qu’il ne pouvait pas l’ignorer, et maintenant la nouvelle est de notoriété publique: jeunes et enfants ont été contraints à devenir des soldats. Le 9 décembre 2015, un employé du HCR, avec une voiture du HCR, a été attrapé en flagrant délit de transport d’armes, du Rwanda vers le Burundi. Il a affirmé que c’était la troisième livraison, mais on peut penser qu’il a déclaré le minimum. Et jusqu’à présent je n’ai pas compris comment le gouvernement du Burundi n’a pas vu l’opportunité d’adresser une lettre de protestation auprès du Secrétaire Général des Nations Unies pour ce cas; il aura ses raisons que je respecte.
Mais une agence des Nations Unies qui déstabilise un pays, c’est un contresens, une véritable schizophrénie. L’ONU aurait dû au moins s’excuser, mais elle ne l’a pas fait. Deux jours après, les terroristes ont attaqué les camps d’une armée régulière d’un pays souverain, avec des armes livrées par le HCR, une agence de l’ONU. Si l’on ne peut plus se fier de l’ONU, le monde où va-t-il ? Tout se meut, sans point de référence. Et nous ne devons plus nous étonner pour toute la violence qui se propage dans le monde; si les pompiers sont devenus des pyromanes, alors la nuit sera très longue.
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