GLOBALISATION, SECURITE , EAC, GRANDS LACS AFRICAINS – BUJUMBURA, 7/11/2019 –  Le Burundi, depuis 2015, a un très lourd différent d’ordre politique et sécuritaire  avec le RWANDA.   Jusqu’aujourd’hui aucune médiation au sein de l’EAC n’a pu être mise en place .   Peut on , dès lors,  parler de la Constitution de la Confédération politique de la JUMUIYA, soit de l’East African Community (EAC) ?

Non, ce n’est pas possible dans ces conditions pour le Burundi !  Pourtant, face à cette tache très difficile, Mme NDAHAYO Isabelle, Ministre burundaise à la Présidence Chargé des Affaires de l’East African Community (EAC), s’est lancé le défi d’organiser un atelier de sensibilisation, d’information et d’échange sur le processus de développement de cette Constitution de la Confédération politique de la JUMUIYA.

Le Burundi est membre de l’EAC depuis le 18 juin 2007. L’EAC comprend les pays suivants : Kenya ; Tanzanie ; Ouganda ; Burundi ; Rwanda ; et Soudan du Sud.

Cet ensemble africain EAC s’est formé en 2001 dans le contexte de la globalisation et de la mise en place d’une nouvelle forme de l’Union Africaine. La globalisation est le moteur du « néolibéralisme » née en 1939 en France, sous l’impulsion de penseurs américains. Après la Colonisation et les Indépendances, le Néo-colonialisme est né en se fondant sur le Néolibéralisme. Dès 1989, avec le Consensus de Washington, la Globalisation était lancée.

La future constitution EAC ne pourra se réaliser que sur base des alliances entre les différents peuples qui composent l’EAC, et non sur base de la Globalisation, soit du Néolibéralisme et Néo-Colonialisme.  En effet,  le Rwanda, pays globalisé,  est en conflit avec ses voisins dont le Burundi, la RDC, la Tanzanie, et l’Ouganda.

POUR LIRE PLUS :  http://burundi-agnews.org/eac/burundi-reflexion-sur-la-future-constitution-de-leac/

SOURCES : BURUNDI-AGNEWS.ORG ; NAHIMANA P.