L’administration américaine vient de marquer au fer rouge Alexis Sinduhije: TERRORISTE. Une décision lourde de conséquences et qui a surpris beaucoup d’observateurs, vu le réseau de protecteurs dont il dispose. Très probablement ils l’ont lâché, parce que devenu un boulet encombrant qu’ils traînaient au pied. Nommons par exemple Samantha Power, l’actuelle ambassadrice des USA à l’ONU.

Ils se sont connus quand elle était encore une activiste et lobbyiste politique, et lui rêvait de gouverner le Burundi. Ils sont tous les deux des journalistes. Samantha Power aura certainement promis d’aider Sinduhije pour arriver à son but, à condition qu’il fût l’homme des USA, comme Kagame. Elle lui donna des moyens abondants, notamment la Radio Publique Africaine et les fonds pour la faire fonctionner. Tandis que Samantha faisait son ascension politique, jusqu’à son poste actuel, Sinduhije dégringolait dans l’enfer de la violence; impatient, il voulait le pouvoir tout de suite et par tous les moyens. Il envoya les jeunes de son parti MSD dans la rue, où ils ont séquestré et blessé des policiers en 2013.

Il se mit à créer des mouvements de rébellion à l’Est de la RDC, qui ne sont pas passés inaperçus aux yeux des experts internationaux, qui ont relaté les faits dans leurs rapports. Il s’agissait principalement d’organiser les jeunes tutsi qui auparavant s’étaient enrôlés dans le M23, avec l’espoir de longer le Sud Kivu et venir prendre le pouvoir à Bujumbura. Il y avait aussi des camps d’entrainement, où ont été recueillis et entraînés les rebelles qui ont attaqué le Burundi en décembre-janvier de l’an dernier. Toutes les attaques se sont soldées par un échec cuisant.

Samantha se sera certainement dit que cet homme dans lequel elle a mis sa confiance était un incapable. Et surtout, un fardeau pour sa carrière. Il fallait tailler la corde, et elle l’a fait de la meilleure façon: en lui coupant la bourse et en le classant dans les forces négatives.

burundiindependent
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