A Bujumbura, ce vendredi 8 janvier 2016, M. Jacques BIGIRIMANA, président du parti FNL du Burundi, a félicité l’Etat du Burundi de ne pas avoir accepté de participer au dialogue régional – présidé par S.E. Museveni ( Président de l’Ouganda )- à Arusha en Tanzanie, qui était prévu ce vendredi 8 janvier 2016.
M. Jacques BIGIRIMANA, président du FNL, récuse la présence du Rwandais M. Richard SEZIBERA, secrétaire exécutif de l’EAC – East African Community dans cette médiation du dialogue inter burundais. Pour lui, il fait parti du conflit ( ou problème ) entre Burundais.
Les vrais ( ou Réels) partis politiques Barundi ( les Réels – reconnus par le droit burundais, ceux existant avec un rapport de force politique sur le terrain burundais ) protestent depuis la rencontre du lundi 28 décembre 2015 contre la tentative rwandaise dans la médiation régionale de vouloir imposer au dialogue inter-burundais des partis politiques Virtuels ( inexistant sur l’échiquier politique réel burundais ). Les Barundi y voient un piège de négociation de type Arusha 2 ( c’est à dire conçue pour donner des postes politiques stratégiques à des gens qui n’ont aucune représentativité populaire ). Aucun des intervenants présents, dit de l’opposition radicale, dans ce dialogue du 28/12/2015 à Kampala, n’a jusqu’ici revendiqué les actes terroristes ( sur communiqué ) qui se font dans 4 quartiers de Bujumbura. Or l’Etat du Burundi, si il y a dialogue, aurait souhaité régler ce problème sécuritaire en priorité …
Le Burundi a connu, entre avril et mai 2015, une Révolution de Couleur ou une tentative de changement du Régime démocratique en place, organisée par les USA, la France, la Belgique, le Rwanda, et l’ancien dictateur Hima Burundais Pierre BUYOYA.
Le principe de la Révolution de Couleur est qu’elle se base principalement sur une guerre médiatique ( le fameux monopole médiatique mondial aux mains d’une seule multinationale ). On crée une psychose médiatique à travers le monde sur un pays choisi par exemple -le Burundi-. Ainsi le Réel est remplacé par le Virtuel qui est – la réalité fabriquée par un monde médiatique monopolisé -. Au Burundi, l’Etat a rejeté le dialogue initié en Ouganda car l’opposition burundaise Réelle y est remplacée par une opposition virtuelle inexistante sur l’échiquier politique burundais. Même des rebellions virtuelles sont même créées en dernière minute pour pouvoir servir lors de ce dialogue …
C’est un problème au niveau du Droit International car les parties réelles en conflit ne sont pas identifiées jusqu’aujourd’hui dans ce qui se passe au Burundi. Seules les parties virtuelles sont présentées. L’Etat du Burundi a décidé de stopper cette mascarade politique ( issue des techniques des thèses de Révolution Colorée initiée depuis les USA ) en contradiction totale avec le Droit International.
Dans la réalité actuelle, le Burundi se sait attaqué par l’ex- Dictateur Hima burundais Pierre Buyoya et le Rwanda ( pays membre de l’EAC, de la CEPGL, de la CIRGL, et l’Union Africaine) qui organisent des attentats terroristes sur le territoire burundais, particulièrement localisés à Bujumbura dans 4 quartiers/collines sur les 2913 que comptent le pays. Leurs terroristes tuent de manière macabres des citoyens paisibles Barundi, puis pour la propagande médiatique ils exposent leurs corps ligotés dans les rues au beau matin pour satisfaire les média internationaux ( RFI, AFP, BBC, Reuters etc. ) qui accusent dès lors, avec des témoins anonymes trouvés pour la cause, l’état du Burundi d’en être l’auteur. Dans cette entreprise macabre, l’ex- Dictateur Pierre Buyoya et le Rwanda sont supervisés par les USA, la France et la Belgique…
DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 8 janvier 2016