Par Hassan NGENDAKUMANA

Les signes de temps sont apparus, l’UPRONA est presque dans les ravins de Nyamutenderi, victime de son arrogance, victime de ses plans macabres de replonger le Burundi dans le désordre, victime de  son histoire ignoble depuis les années de l’indépendance. 

Qui peut oser pleurer cette descente aux enfers de l’UPRONA ? Qui peut oser défendre ce parti qui n’a jamais reconnu son rôle dans les différents événements malheureux qu’a connu notre pays ? N’est ce pas l’UPRONA qui a commencé ces histoires de « nyakurisation » des partis ? Qui a oublié que c’était sous l’UPRONA que le PALIPEHU s’est divisé ? Qui a oublié que s’était sous l’UPRONA (BUYOYA II) que le FRODEBU s’est divisé ? Qui a oublié que c’est sous l’UPRONA que le CNDD s’est divisé ? Monsieur Léonce Ngendakumana, tu oses pleurer la destitution de BUSOKOZA? Non non, c’est incroyable, comme tu es BAKAME, peut être que ce sont les larmes de crocodiles. Sinon ça serait très grave, une trahison pour les Frodebustes qui ont vu leur cher président NDANDAYE déchiqueté par l’équipe dont BUSOKOZA faisait parti.

On se rappelle que c’est pas le CNDD-FDD qui a provoqué les divisions au sein de cet ex parti unique, tout a commencé sous le président NTIBANTUNGANYA au moment où Minani Jean devrait être nommé Président de l’Assemblée nationale, une parti de l’UPRONA s’y est opposée arguant que cette institution ne peut pas être dirigée par un hutu génocidaire, mais c’est la volonté sous BUYOYA II de négocier avec tous les acteurs politiques-militaires qui a marqué la rupture ou la fonte de l’UPRONA. Ceux qui sont pour les négociations d’ARUSHA et ceux qui sont contre et là le CNDD-FDD n’y était pas. Voilà les origines de la descension au sein de l’UPRONA et c’est la même logique jusqu’à maintenant les uns voulant aller dans la logique actuelle de la paix, de la réconciliation et de la démocratie et les autres comme Nitije, Busokoza, Ngayimpenda, Tatien Sibomana etc.. n’ont jamais supporté le régime du FRODEBU et celui du CNDD-FDD qu’ils qualifient encore de « terroristes tribalo-génocidaires ». Alors laissez ces vieux de l’UPRONA pleurer seuls, ils savent pourquoi : « la nostalgie d’opprimer le peuple», « la nostalgie de régner sans partage » « la négation de la démocratie » et surtout « la peur de restituer les biens volés », « la peur de répondre devant le peuple Burundais de tous les maux qu’ils l’ont infligé ». Alors s’il vous plait Messieurs RWASA Agathon, Léonce Ngendakumana, Pacifique Nininahazwe, Abdul NZEYIMANA, Gratien RUKINDIKIZA et al, laissez l’UPRONA partir et se reposer tranquillement, il a eu son temps, que KIRANGA et ses IBIHWEBA l’accompagnent.

Pour ceux qui pensent que BUZOKOZA est un héros, parce qu’il a tué Ndadaye ou parce qu’il a voulu semer le désordre institutionnel, eh bien, ces gens là ne sont pas différents du norvégien Anders Behring Breivik. Terminons par un clin d’œil à BUSOKOZA, comme disait l’ex première dame ivoirienne Simone Gbagbo à son mari: « Garçon ne fuit pas ».