Contrairement aux affirmations gratuites des ennemis du Burundi notamment certaines organisations internationales en complicité avec des suppôts Burundais, sans foi ni loi, qui nuit et jour, ne cessent de vociférer des mensonges comme quoi l’insécurité, les arrestations arbitraires, les exécutions extra-judiciaires, les matraquages de tous genres, bref la violation généralisée des droits humains ont élu domicile au Burundi, que donc c’est un pays infréquentable et dangereux. Voici que ceux qui avaient été poussés en exil par ce même genre de discours en 2015 à la veille des élections, cette fois-ci, font le mouvement inverse à la veille des élections de 2020.
Globalement, plus de 168.000 Burundais sont rentrés au bercail depuis 2016 et particulièrement du 1er janvier au 30 avril 2020, plus de 84.705 rapatriés profitent déjà de la paix retrouvée dans leurs foyers après des mois d’errance, suite aux messages traumatisants que distillaient les ennemis du Burundi au sein de la population, tout cela à la veille des élections de 2015, messages qui avaient généré une peur panique poussant les gens à prendre le chemin de l’exil, ce qui n’était qu’un prélude à l’exécution du plan de changement de régime au Burundi, qui heureusement a été mis en échec par la vaillance des Burundais au nez et la barbe des néo-colons.
Qui en doute encore à part ceux qui rêvent les yeux ouverts que c’est en saccageant le Burundi qu’ils atteindront le bonheur parfait? Les chiffres parlent d’eux-mêmes et le mouvement de retour continu en cette période électorale, signe éloquent d’une très bonne sécurité sur toute l’étendue du territoire national.
D’après les témoignages des rapatriés interrogés, ils disent et affirment tous qu’on ne les y prendra plus, que le temps des manipulations est révolu, qu’ils rentrent décidés à se joindre avec les autres citoyens Burundais, pour qu’ensemble ils bâtissent un pays prospère à l’avantage de tous. Ils déclarent qu’ils ont appris que rien ne vaut son propre pays et que là où ils étaient en exil, c’est du temps et de l’énergie perdus, une pure perte, du gaspillage intégral.
Vous constaterez que malgré ce retour massif certaines croyances ne varient pas, par exemple le HCR , par sa profession de foi, cite toujours les chiffres des réfugiés enregistrés en 2015, car évidemment le phénomène de réfugiés, a un caractère hautement lucratif pour ceux qui connaissent les tenants et les aboutissants, tandis que les concernés, donc les réfugiés, ne sont que des dindons de la farce. Cette vérité quoi que dérangeante, depuis peu et sue de tout le monde, ceci expliquant cela, les peuples ne sont plus dupes et refusent de plus en plus à être instrumentalisés pour des causes qui ne sont pas les leurs, raison pour laquelle nous assistons aujourd’hui à ce retour massif des réfugiés.
C’est sûr, les élections seront paisibles et dans un climat apaisé. Certes, il faut continuer à suivre et à gérer les quelques cas de contamination au coronavirus afin que ce dernier ne nous gâche pas la fête d’une part et d’autre part, surveiller les sans-têtes qui veulent à tout prix, perturber le climat bon enfant qui caractérise jusque maintenant cette période électorale, surtout que, le projet de changement de régime au Burundi, n’est pas encore complètement abandonné par les néo-colons et leurs suppôts Burundais.
Abarundi turamenyereye kugona turi maso, les Burundais savent veiller l’œil le bon.
Bonne campagne électorale et bonne participation à nous tous qui croyons au processus démocratique, l’issue en est salutaire pour notre peuple fier et digne.
Ruvyogo Michel