source : Xinhuanet, le 03-05-2016
Le président burundais, Pierre NNkurunziza, a profité de la célébration de la fête internationale du travail lundi pour déplorer le retrait des européens dans l’appui de son pays depuis que ce dernier sombre dans des difficultés il y a un an.
« Nous célébrons cette fête au moment où le monde, et en particulier les pays de la Communauté Européenne, au lieu de nous appuyer dans la réalisation des projets que nous avons convenu de réaliser ensemble, ont opté de nous laisser sombrer seuls. Mais nous n’en mourrons pas, nous vivrons, l’important est de retrousser les manches, de changer de mentalité, d’augmenter la production et de bien la surveiller pour le bien de tous », a déclaré le président Nkurunziza.
Il a toutefois nuancé en disant que le pays a besoin des appuis des partenaires qui ne méprisent ni ne dénigrent son peuple.
« Mais il faut bien nous comprendre, nous ne refusons pas l’appui de ceux qui voudraient nous prêter main forte dans la réalisation de nos projets, seulement nous souhaitons des partenaires qui nous appuient suivant nos conventions, sans mépris ni dénigrement », a tenu à préciser le président burundais devant une partie des représentants diplomatiques et consulaires qui ont répondu à l’invitation de participer à la célébration de la fête international du travail et des travailleurs.
A ces représentants, il leur a demandé de plaider auprès de leurs pays respectifs qui ont accordé asile aux Burundais qui « payent les frais à des gens pour venir tuer d’autres Burundais de les traduire en justice ou des les extrader vers le Burundi pour qu’ils soient jugés selon les lois burundaises ».
La fête internationale du travail qui est célébrée généralement le premier jour du mois de mai de chaque année, a été célébrée au Burundi ce 2 mai puisque le 1er mai était tombé le dimanche consacré aux cultes religieux pour la grande majorité des Burundais. Fi