Depuis peu, les anciens lieutenants du cupide et tueur froid Mr Agathon Rwasa, en révélations, s’en donnent à cœur joie, ouvrez les yeux car dans la forteresse Burundi, il est le véritable cheval de Troie qui n’attend que le moment opportun pour donner accès à l’intérieur, à tous les ennemis qui rodent tout autour du pays et qui n’attendent que le bon signal convenu, pour la curée finale dit-on dans les milieux des Sindumuja qui battent campagne électorale pour lui ; mettre à genou définitivement le régime actuellement en place.
Pour vous en convaincre, voici ci-après un texte lu pour vous et qui circule déjà sur les réseaux sociaux, écrit par un de ses anciens lieutenants.
« Soyons bref. Cela fait déjà deux semaines que la campagne électorale a déjà commencé, deux semaines qui ont permis de mesurer objectivement les forces en présence et se faire une idée plus ou moins précise de l’échiquier politique Burundais. Le bilan sécuritaire est également satisfaisant, malgré quelques couacs notamment à Ntega, tien encore une fois Ntega comme par hasard, ailleurs la campagne se déroule dans une ambiance bon enfant. Il faut cependant noter une certaine montée de la nervosité chez certains concurrents notamment chez les partisans de Monsieur RWASA Agathon, qui au fur et à mesure que les jours passent semblent réaliser que les chances d’une victoire s’amenuisent et fondent comme neige au soleil. Pour comprendre cette attitude contre-productive sur tous les plans revenons sur le parcours récent du leader du CNL.
Nous sommes à Kinama, dans la nuit du 12 au 13 mars 2001, les FNL qui à cette époque sont sous la direction d’Agathon RWASA, conduit avec succès une attaque massive et de grande envergure dans cette Zone du Nord de la capitale Bujumbura. Les combats vont durer plus d’une semaine avant que les rebelles ne se retirent de leur propre grès à la surprise générale de tous les observateurs avisés. Mais ce qui n’est pas connu, c’est ce qui est derrière ce retrait. En effet, ce dernier a été négocié par les renseignements du Major BUYOYA par l’intermédiaire d’un prêtre Italien, dont je tais le nom, qui se trouvait au Centre Jeunes Kamenge. Pour plus de vingt millions de Franc Burundais Agathon RWASA va brader le sacrifice de centaines de jeunes gens et retarder la venue de la démocratie.
Cette anecdote explique à elle seule les errements politiques qui pour la plupart sont liés à la mentalité de cet homme qui n’a jamais eu aucun scrupule à trahir ceux qui l’ont suivi. C’est ce pacte de sang avec le major BUYOYA qui guidera son action politique depuis cette malheureuse transaction au Centre Jeune Kamenge. Ceux qui paieront le prix de sa trahison sont nombreux : BAYUBAHE Sylvestre tué dans les hauteurs de Nyambuye sur ordre de Rwasa, par la suite il se débarrasse, avec le concours de BUYOYA, du groupe NTAWUHIGANAYO et c’est avec le même concours qu’il fait éliminer le groupe GISUMA-JOSAPHAT partisan du dialogue. Après son retour forcé en 2010 c’est Aimé MAGERA qui servira de couloir de transmission entre RWASA et BUYOYA. Son retour en 2010 est lui aussi empreint d’une autre trahison, il laisse tomber ses deux lieutenants SHUTI et NZABAMPEMA qui continuent d’errer dans les forêts de la RDC. Les informations de source sure disent que ces derniers gardent une rancune tenace contre lui.
En 2020 les mêmes mentors qui lui ont fait signer l’accord de la trahison de Kamenge sont encore une fois derrière lui, car les millions de dollars qu’il a reçu pour battre campagne doivent être rentabilisés coûte que coûte. Si non comment expliquer un discours aux antipodes des aspirations du peuple qui a lutté pour la survie de sa démocratie il y a à peine cinq ans ? A la différence de 2010, cette fois-ci RWASA Agathon se retrouve dans un imbroglio international, sur fond de millions de dollars, pour aider ceux qui en 2015 n’ont pas pu faire tomber la démocratie. Les timides tentatives de perturber le processus en cours ne sont que les signes envoyés à ces commanditaires qu’il est à l’œuvre ; car eux se foutent des élections. Leur préoccupation c’est un élément détonateur qui leur permettrait de créer le chaos et le désordre dans le pays. Eux aussi ne sont pas loin d’une trahison, une énième pour celui qui a fait de la perfidie un moyen politique ».
Voilà chers lecteurs, le texte tel qu’il circule, que celui-ci donne à chacun une occasion de se forger une opinion et qu’il prenne attitude conséquente en cette période électorale. Je suis certain que le peuple burundais fera, en date du 20 mai 2020, le bon choix.
Dans l’entretemps que chacun assume ses responsabilités.
Ruvyogo Michel