Conformément au décret du 28 juin 2020 portant nomination des nouveaux membres du Gouvernement, dans différents ministères, des activités de remise et reprise se sont déroulées depuis mardi le 30 juin 2020.
Au ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, le commissaire de police Chef entrant Gervais Ndirakobuca a promis d’emboîter le pas au ministre sortant CP Général Alain Guillaume Bunyoni. Il a affirmé que son projet prioritaire est le maintien de la sécurité sur tout le territoire national. Il a aussi promis qu’il va mette en avant le bien-être des policiers.
Pour le ministère des affaires étrangères et de la coopération au développement, le Ministre entrant Albert Shingiro, en plus d’emboîter le pas à son prédécesseur, il a promis qu’il va mettre sa touche personnelle dans la création des innovations et retrouver la coopération d’avant 2015. Il a rassuré qu’il va mettre le Burundi sur la carte diplomatique du monde pour sortir de la page de 2015. Il a réaffirmé qu’il va entretenir les bonnes relations d’amitié et de coopération avec tous les Etats, bien sûr à travers une coopération bénéfique et mutuellement respectueuse.
Selon lui, la volonté doit être partagée, car certains pays ne voudraient pas qu’ils sont en situation de conflit avec le Burundi de façon éternelle. Albert Shingiro a alors promis de tout faire , pour sortir le Burundi sur l’agenda du conseil de sécurité.
Pour lui, l’argument majeur qui poussait les pays à être sur l’agenda du conseil de sécurité, c’est beaucoup plus des cas qui menacent la sécurité internationale, ce qui n’est pas le cas pour le moment au Burundi, a-t-il précisé, tout en témoignant que la clôture d’un processus électoral , qui a connu un succès retentissant, le Burundi a réussi une transition politique pacifique et historique, des arguments qui peuvent aider à convaincre les pays qui ont pris des sanctions sur le Burundi et ainsi le Burundi sortir sur l’agenda du conseil de sécurité.
Pour Déogatias Nsanganiyumwami qui entre dans ses fonctions pour diriger le ministère des infrastructures de l’équipement et des logements sociaux, parmi les grands dossiers laissés par son prédécesseur figurent le dossier de suivi du dossier de construction du parlement et d’un building administratif à Gitega. En deuxième position, il y a les dossiers de clôture de viabilisation qui sont en cours ainsi que la réhabilitation des routes en cours sans oublier également de poursuivre la politique des logements sociaux.
Du côté de l’éducation, le ministre sortant Janvière Ndirahisha a présenté au ministre entrant Gaspard Banyankimbona les dossiers phares en urgence. Il s’agit de parachever la réforme du système fondamental en 2024, avec la consolidation des innovations, l’extension, la spécialisation de l’offre de formation pour répondre aux besoins des bénéficiaires. Elle lui a également remis le dossier d’équiper et d’opérationnaliser les centres d’enseignement des métiers mais aussi procéder au recrutement dans la transparence.
L’autre dossier capital est de réanalyser le redéploiement du personnel dans les centres d’enseignement des métiers. Selon le nouveau ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique Gaspard Banyankimbona, il a promis qu’il va renforcer l’unicité du secteur pour une progression harmonieuse de toutes les interventions qui conduisent à l’amélioration de la qualité de la formation qu’elle soit dispensée à la base qu’au supérieur.
Au niveau du ministère de la défense nationale et des anciens combattants, Ir Alain Tribert Mutabazi a indiqué que parmi les gros des dossiers figurent le plan stratégique 2020-2025, concernant le suivi des anciens combattants, il y a aussi la signature entre les agences de l’Etat OBUHA, l’agence routière avec la régie militaire de construction ainsi que la mise en place du conseil d’administration au niveau de l’hôpital militaire de Kamenge.
Quant au nouveau patron du ministère de l’hydraulique, de l’énergie et des mines, Ir Abraham Uwizeye , il a fait savoir qu’il va contacter tous les directeurs généraux de différents départements afin de faire avancer le plutôt possible les dossiers en urgence notamment, le suivi des différents chantiers tant du secteur de l’électricité que du secteur des mines. En outre, le ministre sortant Côme Manirakiza a précisé que le ministre entrant doit mobiliser des fonds pour la réhabilitation des réseaux de transports et de distribution de l’électricité.
Pour le compte du nouveau ministre de la solidarité nationale, des affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du genre Imelde Sabushimike, elle a promis qu’elle va mettre en place des réformes qui vont faciliter les personnes retraitées à continuer à vivre comme auparavant.
Pour le ministre de la communication, des technologies de l’information et des médias, Marie Chantal Nijimbere, parmi les grands dossiers figurent celui de la société de télévision numérique satellitaire au Burundi, la promotion de la nationalisation des programmes sur toutes les visées des médias burundais, le projet de villages de télévisions satellitaires au Burundi dans la coopération Sino-japonaise. Et dans le secteur de la technologie de l’Information, il s’agit notamment de sensibiliser les différents ministères à définir des stratégies pour la mise en œuvre de la politique nationale des technologies de l’information et le suivi du dossier d’adhésion du Burundi dans le réseau des technologies de l’information de l’EAC.
Le nouveau Gouvernement sous le pouvoir du Général Major Evariste Ndayishimiye est composé du 1er Vice-Président Prosper Bazombanza, le 1er Ministre Alain Guillaume Bunyoni et 15 membres du gouvernement au moment où le gouvernement sortant était composé par le Chef de l’Etat, deux vice-Présidents de la République et 21 membres du Gouvernement.
Par rédaction info net