Cette résolution dite « résolution de sauvegarde de la paix » est constituée de 29 articles. Elle a été signée ce mercredi entre le gouvernement burundais, les responsables des partis et les leaders politiques pour tenter de répondre aux défis dont fait face le pays.
Par cette résolution, les signataires se sont engagés entre autres de rapatrier le dialogue inter burundais extérieur. Ceci pour renforcer le travail en synergie entre le facilitateur et la commission nationale du dialogue inter burundais, ont – ils expliqué.
La résolution précise que les acteurs qui sont poursuivis par la justice doivent répondre à leurs actes avant d’intégrer le dialogue.
La même résolution prévoie l’amendement de la constitution. Pour y arriver, le gouvernement, les responsables des partis et les leaders politiques se sont convenus de mettre en place une commission chargée de proposer l’amendement de la constitution compte tenu des résultats du dialogue inter burundais en cours. L’accord d’Arusha et la feuille de route vers les élections de 2015 devront également être évalués. Le gouvernement devra aussi renforcer le suivi et le contrôle des organisations œuvrant dans le secteur des droits de l’homme
Selon toujours cette résolution, le gouvernement, les responsables des partis et les leaders politiques projettent de dégager un consensus sur la préparation des élections de 2020. Ils approuvent également le retrait du Burundi du Statut de Rome, de la cour pénale internationale.
Pour ce qui est du rapatriement, la résolution recommandent au gouvernement d’accélérer le rapatriement des réfugiés par des actions de sensibilisation ciblé. Dans le secteur des médias, la résolution interdit les journalistes d’accorder la parole aux politiciens qui s’autoproclament présidents des partis politiques alors qu’ils ne le sont pas.
Isanganiro