Le Burundi d’aujourd’hui regorge de beaucoup d’histoires cachées, volontairement ou par omission. Toutefois, à travers les siècles on a pu observer que quand naissent des conflits entre des groupes sociaux, ceux qui se renient commettent plus d’atrocités envers leur vrai groupe social originel, vont jusqu’aux extrêmes de la violence envers ses semblables comme une sorte d’exorcisme pouvant expier les gènes hérités de ses ancêtres jugés indignes de sa condition sociale du moment, acquise au travers d’un rituel de passage vers un déracinement mental, psychique, affectif et le rejet total de sa filiation.
D’après certaines sources au Burundi, Mr Ntukamazina Athanase le Père de Mr Teddy Mazina fut le dernier burundais connu pour avoir suivi, subi et réussi le rite de « Kwihutura », puis se maria avec une Rwandaise afin d’effacer toute trace de ses origines Hutu pour lui et pour ses descendants mais également, vu le contexte de l’époque, accéder facilement à la haute société. Mr Teddy Mazina est l’héritier de cette ascension sociale.
Depuis 2015, cette constante est criante parmi les agitateurs qui s’étaient donnés comme mission de mettre le Burundi à feu et à sang n’eut été le Bon Dieu qui a protégé les siens. Aujourd’hui, ça serait intéressant de faire une analyse sociologique systématiquement, de ces va-t-en guerre pour tente via cette nouvelle approche, de comprendre le pourquoi de leur indifférence aux souffrances qu’ils vouent aux Burundais car il est incompréhensible de voir à travers leurs déclarations qu’ils appellent aux meurtres, aux destructions de biens publics et privés, au désordre généralisé et à la désobéissance civile. Bref à la destruction de l’Etat burundais.
Les quelques cas déjà épinglés dans les réseaux sociaux et sur la toile constituent d’ores et déjà des indications fortes qu’éventuellement le Burundi est victime aussi de personnes à identité perturbée agissant de façon irresponsable parce qu’ils sont socialement déracinés.
Le cas de Mr Teddy Mazina vient enrichir ce registre.
Ruvyogo Michel