Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas, de même une élection n’est pas une autre tout comme un nouveau Président peut signifier un nouveau départ voire une ère nouvelle quand il s’agit de surcroit de celui d’une grande puissance comme les Etats Unis d’Amérique. Sans oublier que cela peut apporter aussi son lot d’incertitudes et d’orientations nouvelles.
Sous l’administration du sortant Président de ce pays omnipuissant, beaucoup de pays ont été déstabilisés, des populations ont senti et sentent encore les effets induits de la politique qui avait été mise en place en vue de redessiner la géopolitique stratégique et de remodeler les intérêts économiques ainsi que les alliances d’affaires et d’allégeances. De cette vision, l’Afrique n’a récolté et ne voit que la désolation, seuls s’en tirent et à quel prix, les pays qui ont servi de keys-players et au détriment des pays frères. Les exemples sur le continent sont à ce jour innombrables. Le Burundi n’a pas échappé à ce tourbillon tendu sur son parcours et a failli subir une destruction totale de sa substance et de son existence. Peut-on espérer un mieux avec l’élection du Président Trump dans les relations actuellement tendues avec cette superpuissance ? Wait and see.
L’espoir fait vivre dit-on, osons le croire car le nouveau Président devra aussi mettre en place sa propre Administration afin qu’il puisse appliquer la Politique pour laquelle il vient d’être élu par les citoyens de ce pays. Evidemment, il est trop tôt pour spéculer dans un sens ou dans l’autre. Ce qui est certain, le changement est là, reste à savoir quelles seront les conséquences pour le Burundi. Mais quand je pense à une certaine personne qui n’avait rien ménagé pour déstabiliser le Burundi, je me dis déjà bon débarras.
Ruvyogo Michel