Source : ppbdi.com
Diverses activités ont repris leur cours habituel
La crise de 2015 qui a secoué le Burundi a touché certains quartiers de la ville de Bujumbura, notamment Mutakura. Dans certains endroits du quartier de Mutakura où la rédaction du quotidien Le Renouveau est passé, la vie continue normalement. Diverses activités ont repris leur cours habituel.
Pendant la période électorale de 2015, une crise a éclaté au Burundi laissant derrière elle beaucoup de victimes et affectant certains quartiers de la capitale Bujumbura. L’un des quartiers, Mutakura, qui se trouve dans la commune urbaine de Ntahangwa, a subi des repercussions suite aux mouvements de contestation du soi-disant troisième mandat du président Nkurunziza par des jeunes de ce quartier. Les rues de ce quartier étaient méconnaissables et vides puisque les gens ne sortaient pas de leurs maisons et toutes les activités de ce quartier étaient paralysées à cause de l’insécurité.
Le quotidien Le Renouveau est passé dans certains coins de Mutakura pour faire le constat de l’état sécuritaire de ce quartier. Nous avons remarqué une circulation intense. Les gens se pressaient d’aller prendre les bus pour aller au travail et les jeunes pour se présenter aux cours. Les rues ont été rénovées et sont pleines de gens qui font divers travaux liés au commerce, des kiosques et des restaurants sont ouverts, des parkings de conducteurs de taxi vélo et de moto aux abords de la route de Mutakura sont très animés. La présence des policiers assure la population de cette localité.
Les gens rencontrés à la 3ème avenue ont dit que maintenant, ils peuvent dormir tranquillement sans avoir à craindre des balles qui sifflaient la nuit. Désormais, ils peuvent sortir de leurs maisons, et continuer leur métier qu’ils avaient été obligés de suspendre pendant la crise. Certains de ces habitants avaient même quitté ce quartier mais, désormais, ils ont regagné leurs habitations. Ils affirment que maintenant la situation sécuritaire a changé et qu’ils peuvent même rentrer à des heures avancées tranquillement et passer facilement même si il y a certaines barrières de la police. Même des bars ont été rouverts et des gens de cette localité y passent leur soirée. Ce qui était le contraire les mois passés. Ils demandent que des mesures sécuritaires soient améliorées par la police et si c’est nécessaire augmenter l’effectif des policiers afin de ne pas retourner dans le chaos qu’a subi leur quartier.
Lorène Nubwabo
(Stagiaire)