Le 1er vice –président du Burundi Gaston SINDIMWO à réuni ce mardi 13 décembre 2016 les diplomates accrédités au Burundi et les représentants des organisations internationales œuvrant au Burundi.
La séance a porté sur la situation politique et sécuritaire. Ils ont abordé aussi les questions d’ordre social et économique pour avoir une vision globale de la situation qui prévaut au Burundi.
Dans son discours d’ouverture Gaston SINDIMWO a indiqué que l’année 2015 a été perturbée sur le plan politique et sécuritaire par certaines organisations de la société civile appuyée par une main étrangère.
Gaston SINDIMWO a ajouté que l’année 2016 a été stable grâce à l’intelligence et au professionnalisme des forces de l’ordre et de sécurité mais aussi grâce au soutien moral et politique des amis du Burundi. Il a ajouté que c’est aussi grâce à la détermination de la population en général qui a dit non à la violence et qui a veillé sur la sécurité de chaque ville et de chaque village.
Il a fait savoir aux diplomates que la situation est aujourd’hui calme sur tout le territoire national. Il a expliqué que la vie a repris son cours normal même dans les quartiers dits contestataires de la capitale, affirmant que chacun est rentré dans ses biens.
Gaston SINDIMWO a déclaré que les burundais ont retroussé les manches depuis le président de la République jusqu’au petit citoyen. Il n’a pas manqué de rappeler que les autorités politiques et administratives, à la tête du peuple burundais, ont construit des écoles primaires, secondaires et supérieures. Il a également souligné que le gouvernement a construit des centres de santé, des hôpitaux, des bureaux et des terrains de jeux. « Avec l’appui des pays et des organisations qui ont maintenu leur soutien, nous continuons à construire des infrastructures de grande envergure comme des routes macadamisées et des centrales hydro-électriques », a-t-il conclu.
Le premier vice-président a sincèrement remercié ceux qui apportent leur soutien à notre pays. Il a demandé aux diplomates de continuer à appuyer le Burundi, et à ceux qui ont suspendu la coopération, de revenir sur leur décision.
RTNB