Le vendredi 24 mars 2017, l’Observatoire de l’action gouvernementale a organisé un atelier de présentation du projet : « Partenariat stratégique : lobbying et plaidoyer, trajectoire : accès à la justice pour tous.» Des partenaires comme l’Association des juristes catholiques (Ajcb) et les parlementaires, les représentants des autres associations comme l’Uniproba (Unissons- nous pour la promotion des Batwa) et d’autres étaient présents dans cet atelier.
Dans son discours, le vice-président de l’Oag, Jérôme Niyonzima, a rappelé aux participants que l’accès à la justice pour tous est un élément important de l’Etat de droit parce qu’il permet aux individus de se protéger contre toute atteinte à leurs droits, d’introduire des recours contre les fautes civiles, de demander au pouvoir exécutif de rendre des comptes et de se défendre dans les procédures pénales. Il a ajouté que le gouvernement burundais a déjà fourni des efforts louables pour améliorer l’accès à la justice pour tous à travers notamment le Cadre stratégique de Croissance et de lutte contre la pauvreté (Cslp II), la Vision 2025 et les documents successifs de politiques sectorielles du ministère de la Justice. Il a affirmé sa volonté de promouvoir une justice indépendante, une justice équitable, une justice modernisée et accessible à tous.
En dépit de ces efforts du gouvernement, des initiatives et appuis des partenaires techniques et financiers (PTF) ainsi que des organisations de la société (civile), l’offre de justice est encore largement en deçà de la demande de justice, a dit M.Niyonzima.Il n’a pas manqué de préciser que d’importants défis restent à relever pour arriver à un niveau d’effectivité de l’égal accès à la justice au Burundi.
Quant au représentant du ministère de la Justice, Venant Ntakimazi, il a relevé les défis qui empêchent que la justice soit rendue à tous. Il a évoqué le manque de moyens pour mettre en œuvre la politique sectorielle du ministère afin d’améliorer les conditions d’accès à la justice et les performances de l’appareil judicaire. Cela parce que le budget alloué au ministère de la Justice a diminué depuis quelques années et cela handicape la mise en route des réformes structurelles durables.
Publications de Presse Burundaise