Michel Kafando, ancien président de la Transition au Burkina Faso, a été nommé représentant spécial des Nations unies au Burundi, en remplacement de Jamal Benomar en fin de mandat. C’est le pouvoir burundais qui a donné son accord pour la nomination, par l’ONU, de l’ex-président du Faso.

Michel Kafando est désormais chargé d’aider les Burundais à résoudre leur crise qui n’a que trop duré. Il lui faudra à la fois lever les malentendus entre Bujumbura et New York, tout en faisant en sorte que toutes les résolutions du Conseil de sécurité sur le Burundi soient mises en application et rapprocher un peuple profondément divisé. M’Ba Michel réussira-t-il là où plusieurs personnalités ont échoué ? C’est tout le mal que le Burkina Faso, pays honoré par cette nomination, souhaite à son fils.

Du côté burundais, on attend avec impatience la prise de fonction du nouveau représentant spécial des Nations Unies. « Les avis de la classe politique burundaise sont partagés après le feu vert de Bujumbura pour le remplacement de Jamal Benomar, conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU sur la résolution des conflits, en fin de mandat, par le Burkinabè Michel Kafando, ancien président de la Transition.

Selon Abel Gashatsi, président de l’Uprona, ce diplomate devrait d’abord s’atteler à lever les malentendus entre Bujumbura et New York. «Il devrait également tout faire pour que le Burundi renoue avec tous ses partenaires».

D’après Tatien Sibomana, ce remplacement de Jamal Benomar n’apportera pas de grands changements, d’autant plus que la mission reste la même. «Il faut plutôt que ce nouveau diplomate fasse tout pour que toutes les résolutions du Conseil de sécurité sur le Burundi soient mises en application » ; voilà ce qu’on pouvait lire sur certains médias en ligne du Burundi, à la nomination de Kafando.

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