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Tout commence par l’arrestation d’un prêtre, l’Abbé CIZA Jean Marie, en date du 16 mai 2017 accusé de viol et directement admis à la prison de Gitega le même jour.
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Comme à leur habitude les opposants du web dit « sindumuja » lancent une campagne sur les réseaux sociaux pour innocenter le prélat arguant qu’il est victime du pouvoir en place. Agacé par cette manipulation, le porte parole de la police annonce qu’il existe une vidéo prouvant le forfait. Mais la campagne de soutien envers le prêtre et contre le régime continue. Ils vont jusqu’à dire que c’est parce qu’il est Tutsi et pire encore qu’il serait de mèche avec la rébellion.

C’est alors que trois jours après l’arrestation du prêtre, les Services des Renseignements décident de lancer sur les réseaux sociaux la fameuse vidéo. Sur la vidéo, on voit le prêtre exhibant son sexe tout excité et menaçant la victime qui heureusement filmait la scène à son insu.

Déboussolé, les « sindumuja » ont d’abord crié au montage puis après confirmation ils ont demandé aux internautes de ne pas relayer cette vidéo. Le mal était déjà fait !

Ce qui est sure c’est que n’eut été le harcèlement des « sindumuja » cette vidéo ne serait pas aujourd’hui sur la place publique. C’est une leçon pour ces apprentis défenseurs qui pilulent de plus en plus sur internet depuis le début de la crise de 2015.

La question qui reste sur les bouts des lèvres c’est comment l’Église catholique va réagir face à ce scandale.

NGENDAKUMANA Landry
20 mai 2017 Agence BUJUMBURA News (Burundi)