Le Burundi a organisé vendredi la Journée Diplomatique (édition 2017) sur fond d’appel aux investisseurs internationaux pour « tirer les dividendes de la paix et de la sécurité entièrement recouvrées » deux ans après la crise électorale d’avril 2015.

Organisée chaque année depuis 2014 par le gouvernement burundais du président Pierre Nkurunziza, la Journée Diplomatique a, comme ultime objectif, « affermir les liens d’amitié et de connaissance mutuelle entre les membres du corps diplomatique et consulaire accrédité au Burundi, résidents ou non résidents, avec le pays hôte ».

Les ambassadeurs non résidents, qui sont conviés à cette Journée, sont particulièrement ceux basés dans les pays limitrophes, en l’occurrence le Rwanda, la République Démocratique du Congo (RDC), la Tanzanie et le Kenya.

« Je dirais qu’en substance, c’est une journée de rassemblement familial au niveau des relations internationales entre le Burundi et les autres Etats auxquels il est lié par des relations diplomatiques », a expliqué vendredi à Xinhua Jean de Dieu Ndikumana, secrétaire permanent au ministère burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale (MRECI).

Pour cette édition 2017, le gouvernement burundais a proposé à ces diplomates une visite guidée dans la province de Rumonge (sud), avec un focus sur deux usines industrielles locales, à savoir l’Huilerie semi-industrielle de Rumonge et l’Huilerie industrielle d’une société dénommée « Savonor », toutes fonctionnelles à base du palmier comme matière première de base.

C’est aussi pour le gouvernement burundais, a-t-il signalé, de montrer aux diplomates accrédités dans le pays, sur base des réalités de terrain, que la sécurité s’est fortement améliorée au Burundi depuis 2015, à telle enseigne qu’une totale sécurité règne sur tout le territoire burundais, a-t-il expliqué.

C’est donc qu’en connaissance de cause, a-t-il expliqué, que le gouvernement burundais a choisi de centrer la Journée Diplomatique de cette année sur un thème plaidant « Pour une diplomatie dynamique et engagée en faveur de la paix, de la réconciliation et du développement ».

Il a profité de cette opportunité pour demander à ces diplomates de témoigner combien le Burundi est un pays normal, viable, ambitieux de sa pleine souveraineté et de son développement.

« Je vous prie, Excellences, Mesdames et Messieurs, de parler du Burundi et de ses citoyens. Vous êtes des témoins privilégiés de l’évolution incontestablement positive de la situation. Parlez aussi, bien sûr de nos défis, parce qu’il y en a », a-t-il insisté.

Sur ce, il a cité la restructuration et de modernisation de l’économie, le relèvement de l’état de la pauvreté, le combat « assidu et permanent » contre la faim suite au dérèglement climatique.

French.china.org.cn |  le 01-07-2017
2 juillet 2017 Agence BUJUMBURA News (Burundi)