A une année après l’incendie qui a ravagé les biens et les infrastructures du marché central de Bujumbura, la coordination de la campagne contre la vie chère au Burundi qui regroupe 447 associations de la société civile, s’est solidarisé avec les commerçants qui ont perdu leurs marchandises en date du 27 janvier 2013 et cette coordination émet ses inquiétudes et indignations face à la situation actuelle des commerçants victimes et la perte énorme de recettes fiscales issues dudit marché.
La coordination de la campagne de la vie chère au Burundi indique qu’elle n’a pas été convaincue des résultats du rapport d’enquête sur l’origine de l’incendie d’où elle demande au Gouvernement burundais de commanditer une autre enquête impartiale pour révéler les vrais auteurs.
Certains commerçants qui exerçaient leurs activités dans l’ex-marché central de Bujumbura, éprouvent des difficultés dans des marchés et galléries ponctuels qui se sont formés au centre ville de Bujumbura après l’incendie qui a ravagé ce marché. Certains de ces commerçants rencontrés au Village Market disent que les clients viennent à compte-gouttes alors que les frais de location des stands sont exorbitants.