« J’encourage le gouvernement burundais à prendre de nouvelles mesures pour protéger les droits de l’Homme »
Lors de la célébration, ce 1er juin, du jubilé de platine de la reine Elisabeth II marquant le 70ème anniversaire de son règne, l’ambassadeur du Royaume-Uni au Burundi a indiqué qu’il apprécie le renforcement des relations entre les deux pays. Le gouvernement du Burundi plaide pour des appuis directs.
« Je suis ravi que la BBC puisse de nouveau opérer au Burundi », a indiqué Omar Daair, ambassadeur du Royaume-Uni au Burundi. Pour lui, l’existence des médias indépendants joue un rôle essentiel dans le développement de tout pays.
Concernant les relations entre le Burundi et le Royaume-Uni, il fait savoir que les deux gouvernements partagent la même volonté de renforcer leurs relations et travaillent plus étroitement ensemble.
Selon lui, le partenariat entre les deux pays s’étend à de nombreux domaines dont la sécurité régionale, entre autres : « Nous travaillons ensemble pour aider les réfugiés burundais qui rentrent au pays. Nous finançons également des programmes qui soutiennent les efforts de consolidation de la paix, la prévention de la violence et la santé sexuelle des femmes. » Et de se réjouir des liens culturels et commerciaux croissants existant entre le Royaume-Uni et le Burundi.
L’ambassadeur de Royaume-Uni au Burundi encourage le gouvernement burundais à maintenir le cap sur la voie des réformes et à prendre de nouvelles mesures pour protéger les droits de l’Homme.
« Mon pays plaide pour des appuis directs, car un appui indirect est presque anonyme et difficilement appréciable par le bénéficiaire », souligne Ferdinand Bashikako, secrétaire permanent au ministère burundais des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement.
Selon lui, la fermeture du bureau de Département britannique pour le développement international (DFID) au Burundi en 2012 suite à la révision globale des programmes bilatéraux a laissé sans voix les communautés burundaises qui bénéficiaient de ses appuis : « Elle a suscité des interrogations légitimes sur l’avenir des relations entre nos deux pays ».
Et de proposer qu’une réévaluation globale de la situation qui a conduit à cette décision de fermeture soit menée dans un esprit constructif et solidaire.
Par Egide Harerimana (Iwacu)