Il y a eu confusion à Kinshasa après que le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a nommé ce 17 octobre un commandant décédé à un nouveau rôle dans les réformes militaires en cours. Un décret présidentiel lu à la télévision nationale (RTNC), a nommé le général de division Floribert Kisembo, comme nouveau chef des opérations militaires dans la province de l’Equateur du Nord, dans la région nord-ouest du pays, écrit The East African.
Selon médiacongo.net, la nomination de Floribert Kisembo Bahemuka à la tête des opérations dans le secteur opérationnel Nord en Equateur surprend plus d’une personne. Celui-ci est pourtant mort depuis 11 ans.
Selon ce document lu à la télévision nationale, il devrait être secondé par le général Kakule Evariste en charge des opérations et renseignements et du colonel Germain Mapele chargé de l’administration et logistique.
La direction de communication de la présidence de la RDC a donné des précisions au sujet de la prétendue nomination d’un officier supérieur décédé comme Commandant du secteur opérationnel Nord/Equateur, confie Actualité.Cd.
« Par erreur de prononciation, la lectrice des ordonnances a prononcé Kisembwe en lieu et place de Kisebwe. Le Général Kisebwe Lamuseni nommé à la tête d’une zone de défense est un ancien commandant de la garde républicaine. Pour toute autre précision sur l’identité des nominés, prière se référer au journal officiel de la République démocratique du Congo », a déclaré Erik Nyindu Kibambe, directeur de la cellule de communication de la présidence congolaise.
Dans la vidéo de lecture des ordonnances, c’est le nom du « Général-Major Kisembo Bahemuka Floribert » qui est cité. Réputé déserteur, il avait été tué à Djugu en 2011 par les unités de la 4e brigade des forces armées congolaises FARDC.
Selon The East African, la présentatrice a indiqué que les prénom, nom et deuxième prénom du regretté général de division, ancien commandant de la zone opérationnelle du Maniema, n’ont laissé aucune place au fait qu’elle a mal prononcé son identité.
Ouganda : L’opposition et le parti au pouvoir s’affrontent sur la candidature de Museveni en 2026
Le débat sur la candidature du président Museveni en 2026 a commencé, ce 19 octobre, après qu’un groupe des cadres du parti au pouvoir dirigé par Hadijah Namyalo Uzeiye, l’architecte et coordinatrice de Bazukkulu (petits-enfants), a déclaré Museveni comme leur candidat idéal à la présidentielle de 2026 et a conseillé aux autres membres du parti de soutenir leurs choix, écrit Daily Monitor.
« Nous, les Bazzukulu, avons examiné la situation et apprécié la performance du président Museveni. Il est notre meilleur choix pour 2026 et nous ne pouvons pas être blâmés pour cela. Il s’agit d’un vote de confiance en un président qui a délivré le pays d’un règne de terreur à l’Etat de droit, à la paix et à la stabilité », a expliqué Hadijah Namyalo.
Lors du même événement, le conseiller présidentiel principal pour les médias, Tamale Mirundi, a fait savoir que Museveni restera président pour 10 ans et il ne devrait pas céder le pouvoir à quelqu’un qui ramènera le pays là où il était avant qu’il ne prenne le pouvoir.
D’après Daily Monitor, de hauts dirigeants de l’opposition disent avoir accueilli ces développements avec consternation. Le maire de Kampala et vice-président du forum pour le changement démocratique, Erias Lukwago, a qualifié ces campagnes d’un mouvement de propagande visant à présenter Museveni comme le seul capable de diriger l’Ouganda.
Wilfred Nuwagaba parle d’un scénario courant au sein du parti présidentiel NRM, où de tels mouvements qui commencent par des appels individuels sont finalement soutenus par le parti.
Hadijah Namyalo a réitéré que la candidature de Museveni en 2026 est inévitable et s’est engagé à mobiliser les Ougandais pour renouveler son mandat en 2026 : « L’opposition est juste jalouse, même un aveugle connaît les réalisations du NRM et du président Museveni. Ils sont divisés et trop faibles pour monter un défi significatif. Ils ne font que parler au lieu de se réorganiser ».
Rwanda : Vers le réseau mobile 5e génération
Un écosystème technologique de 5e génération, s’il est mis en place, permettra une connectivité sans fil mobile et fixe ainsi que des services adaptés à une utilisation dans des applications à longue portée et une large bande à très haute capacité.
En utilisant des bandes de fréquences basses, moyennes et hautes, la 5G peut fournir des vitesses de 100 mégabits par seconde (Mbps) dans les zones urbaines et suburbaines et jusqu’à 10 Gigabits par seconde (Gbps) dans les applications hotspot, révèle The New Times.
Pour la ministre des TIC et de l’Innovation Paula Ingabire, la politique de 5G permettra la libéralisation du marché et du spectre des télécommunications : « Cela permettra à la plupart de nos opérateurs d’accélérer les investissements ».
Selon The New Times, le résultat des consultations, des commentaires et des analyses du public et des parties prenantes, menés par le ministère, a mis en évidence les défis de l’adoption du haut débit et a révélé la faible adoption de 4G par rapport aux performances de l’industrie.
Kenya : Le président Ruto s’engage à mettre fin à la corruption et à l’impunité
Lors des cérémonies de célébration de Mashujaa day, ce 20 octobre, le président kényan William Ruto a annoncé un plan de mettre fin aux conduites malhonnêtes et frauduleuses de ceux qui occupent des postes dans le gouvernement, écrit Kenya Broadcasting Corporation (KCB).
« La lutte contre la corruption doit être gagnée. Notre gouvernement a l’intention de mener ce combat et de démontrer son engagement envers la tolérance zéro à l’égard de la corruption en rendant tous les fonctionnaires responsables et en se soumettant à la surveillance du Parlement et d’autres institutions mandatées par la constitution », a déclaré le président kényan.
Il a indiqué qu’il n’y aurait « aucune ingérence ni aucune tentative de contrôle, de direction ou de sape des institutions indépendantes », y compris celles du secteur de la justice, de la loi et de l’ordre : « C’est notre vision pour faire en sorte que la guerre contre la corruption ne soit pas elle-même corrompue par des interventions inappropriées ».
Selon KBC, Ruto a fait savoir que son gouvernement s’est acquitté de ses obligations de respecter l’indépendance judiciaire. Pour lui, le système judiciaire bien doté en ressources, indépendant, impartial et parfaitement professionnel est indispensable à la bonne gouvernance, à la loi et à l’ordre ; et est également essentiel à la viabilité financière, à l’efficacité des transactions et à la compétitivité des entreprises.
« L’indépendance institutionnelle du pouvoir judiciaire doit être maintenue à tout moment et l’indépendance des juges respectée en tant que geste minimum de respect de l’Etat de droit ».
Par Egide Harerimana (Iwacu).