Organisation du premier tournoi de tennis de table intitulé « Coupe d’Ambassadeur de Chine au Burundi »

L’ambassadeur de Chine au Burundi, Li Changlin, et le président de la Fédération burundaise de tennis de table, Henri Bukumbanya, ont ouvert conjointement dimanche matin au quartier urbain de Kigobe (nord de Bujumbura) le premier tournoi de tennis de table intitulé « Coupe d’Ambassadeur de Chine au Burundi ».

C’est l’Ecole de Formation Professionnelle de Bujumbura, qualifié de « fleuron de la coopération fructueuse entre la Chine et le Burundi » par l’ambassadeur Li au cours de son discours de circonstance, qui a abrité ce tournoi prévu sur la journée du 8 avril 2018.

L’ambassadeur Li a salué la Fédération burundaise de tennis de table, l’Ecole de Formation de Bujumbura et l’ambassade chinoise au Burundi, pour avoir déployé des efforts « très importants » pour la préparation et l’organisation de cet événement sportif.

M. Li a précisé que ce tournoi « Coupe d’Ambassadeur de Chine au Burundi », vise deux objectifs : le développement du tennis de table au Burundi, et le développement des relations entre les peuples.

« En effet, le tennis de table ou le ping-pong est la première discipline sportive en Chine ; c’est un sport national dans la mesure où presque tous les Chinois peuvent pratiquer ce sport. Dans ce cadre, les Chinois ont déjà obtenu des résultats éclatants au cours des compétitions internationales en la matière », a-t-il expliqué.

En plus, l’ambassadeur s’est dit persuadé de l’existence « d’importantes potentialités » locales pour la démocratisation de cette discipline sportive au Burundi. Le tennis de table « n’est pas un sport exigeant sur le plan matériel ». Il suffit de deux personnes, d’une table et d’une balle pour s’amuser. « L’ambassade de Chine au Burundi, voudrait bien en institutionnalisant la Coupe d’Ambassadeur de tennis de table, donner un coup d’accélérateur au développement de ce sport au Burundi », a-t-il ajouté.

Le deuxième objectif visé par ce tournoi, est selon M.Li, le développement des relations des peuples.

« Il faudrait que la diplomatie des relations publiques en général, et la diplomatie sportive en particulier, aillent de pair avec la diplomatie gouvernementale ; ce qui est une condition sine qua none pour une meilleure compréhension entre nos deux peuples et une meilleure coopération entre nos deux Etats », a-t-il martelé.

Il a souligné que les images « extraordinaires de ce tournoi de tennis de table entre des compétiteurs chinois et des compétiteurs burundais », vont rester « ancrés dans les mémoires collectifs » des peuples chinois et burundais.

« Nous voulons en faire en effet un projet-phare dans le programme des échanges humains entre nos deux pays. A cet effet, l’ambassade de Chine a décidé d’offrir à la Fédération burundaise de tennis de table, une somme de deux millions de francs burundais (2.000.000 FBU), avec des balles, des rackettes de ping-pong et des maillots », a-t-il ajouté.

Auparavant, au nom de toute la communauté des pongistes du Burundi, le président de la Fédération burundaise de tennis de table, Henri Bukumbanya, a remercié l’ambassade chinoise au Burundi pour son partenariat avec sa fédération, dans l’organisation de ce tournoi amical, dans un cadre bien précis de promotion de la coopération sino-burundaise.

M. Bukumbanya a souligné qu’en 2017, l’assistance technico-financière de la Chine au Burundi, via son ambassade à Bujumbura et à travers la formation des athlètes pongistes burundais en Chine, est à l’origine des « performances appréciables » réalisées par ces pongistes au cours du tournoi national organisé à la fin de cette année (du 22 au 24 décembre 2017) en province de Cankuzo.

Les premières prémices du tennis de table au Burundi ont apparu au début des années 1970 au niveau des écoles secondaires à régime d’internat opérant généralement sous des conventions conclues entre l’Etat du Burundi et les confessions religieuses d’obédience catholique.

 

Xinhua