Le Burundi vient de prendre une position ferme en refusant la présence de personnes recherchées par la justice burundaise dans les discussions internationales lors de la 138eme session du comité des droits de l’homme prévue à Genève du 3 au 4 juillet 2023. Le gouvernement burundais affirme que ces individus doivent répondre de leurs actes devant la justice nationale plutôt que de participer à des réunions. Cette décision met en avant la priorité accordée à la responsabilité judiciaire et soulève des questions sur le rôle des organismes internationaux dans la collaboration avec le Burundi pour traduire les personnes recherchées en justice.
Le refus du Burundi d’accepter la présence de personnes recherchées par la justice dans les discussions internationales met en évidence sa volonté de préserver l’État de droit et la primauté de la justice nationale. Le gouvernement burundais estime que ces individus doivent être tenus responsables de leurs actes devant les tribunaux burundais, plutôt que de bénéficier d’une place de choix dans les discussions internationales.
Bien que le Burundi refuse la présence de ces personnes dans les réunions, il reste ouvert à une collaboration avec les organismes internationaux pour assurer que la justice soit rendue. Le gouvernement burundais demande aux organisations internationales de coopérer avec lui dans le cadre du processus judiciaire, en facilitant la remise des individus recherchés pour qu’ils puissent être jugés conformément aux lois burundaises.
Alors que les organismes internationaux encouragent un dialogue ouvert pour résoudre les problèmes, le Burundi souligne l’importance de garantir que les individus recherchés rendent des comptes avant d’engager des discussions plus larges.
Il est crucial que les organismes internationaux et le gouvernement burundais trouvent des moyens de collaborer de manière constructive. Cela pourrait impliquer un dialogue approfondi sur les préoccupations du Burundi et la recherche de solutions qui respectent à la fois la responsabilité judiciaire et la nécessité d’un engagement international.
Le refus du Burundi d’accepter la présence de personnes recherchées par la justice burundaise dans les discussions internationales met en évidence la priorité accordée à la responsabilité judiciaire et à l’État de droit. Alors que le gouvernement burundais cherche à traduire ces individus en justice, il invite les organismes internationaux à collaborer dans le cadre du processus judiciaire plutôt que de leur offrir une place de choix dans les discussions. La recherche d’un équilibre entre responsabilité et dialogue reste essentielle pour résoudre des situations et promouvoir la justice au Burundi.
Par : Ntwari James