La journée a été célébrée sous le thème général “Les enseignants dont nous avons besoin pour un enseignement que nous voulons”, coïncidant exactement avec le thème choisi au niveau national:” Enseignants-éducateurs, attachons-nous à l’éducation de nos enfants, pour qu’ils mettent en avant les valeurs d’Ubuntu et du travail, sources du développement durable».
Le Président de la Coalition des Syndicats des Enseignants pour la Solidarité Nationale et la défense des droits socioprofessionnels, COSESONA, Victor Ndabaniwe a d’abord remercié le Chef de l’Etat burundais pour ce geste si éloquent de se joindre aux enseignants burundais. Il a, par la suite, relaté la situation dans son secteur, tout en proposant des solutions aux différentes difficultés soulevées.
Il n’a pas manqué de demander que soit organisé un cadre d’échange qui inclurait à la fois les Ministres ayant l’éducation nationale, la justice, les finances, les droits de l’homme, la fonction publique et les infrastructures publiques dans leurs attributions, dans le but de cheminer ce secteur dans la Vision d’un Burundi Émergent en 2040, Burundi Développé en 2060.
Selon ce dernier, des conclusions dudit cadre aboutiraient à l’ajustement des curricula dans l’intérêt de la nation.
Le Ministre de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique François Havyarimana n’a pas nié l’existence de défis relevés par le représentant des enseignants, mais a souligné que des efforts de la part du gouvernement sont remarquables, surtout en ce qui concerne le matériel didactique, le remplacement des retraités, l’organisation des années académiques,…etc.
Il a saisi cette occasion pour féliciter les enseignants qui ont fait que le pays se classe premier dans un concours qui a rassemblé 14 pays dans le cadre du CONFEMEN.
Le Président de la République a d’abord fait remarquer que les défis rencontrés dans le système éducatif burundais prennent leur origine dans la crise qu’a connu le Burundi.
“Les enseignants doivent collaborer avec les parents pour une éducation de qualité des enfants, fondée sur une conscience éveillée et l’humilité des éduqués”, les a exhorté le Président Ndayishimiye tout en mentionnant que des mesures disciplinaires doivent être appliquées en cas de non-respect des règles.
“Beaucoup de fonctionnaires ne savent pas qu’ils ont signé un contrat d’adhésion avec l’Etat et qu’ils doivent s’acquitter convenablement de leur devoir d’éduquer pour la nation”, a dit le Numéro Un burundais, après avoir démontré que les enseignants jouent un rôle important dans la qualité de l’enseignement.
Le Chef de l’Etat burundais n’a pas manqué d’encourager la nomination des directeurs d’écoles capables de servir de modèles devant leurs subalternes, au lieu de tenir compte des considérations ethniques ou partisanes.
Parlant des entreprises à statuts spéciaux, le Président de la République a confirmé avoir remis en commission pour analyser chaque cas car, disait-il, nous avons constaté que le déblocage de leur carrière professionnelle a enregistré des imperfections remarquables. Et d’ajouter que pour ces derniers et les autres enseignants non encore régularisés, le décompte de leur dû sera rétroactif, c’est-à-dire à partir du mois de juillet 2023.
La Présidence