L’essentiel n’est pas ce que l’on voit
D’amblée, il faut préciser que cette réflexion philosophique kamite n’est qu’une modique tentative d’introduction à un paradigme beaucoup plus vaste, riche en contenu et contenant, que donc l’objet est d’essayer d’ouvrir les horizons à l’esprit, d’élargir les perspectives aux destinées des âmes, menant vers des accomplissements positifs dans la vie réelle de tous les jours. Toutefois, il est recommandé une approche personnelle complémentée par des lectures d’ouvrages requis en la matière.
Nous voici déjà dans l’ère du Verseau, au cours de laquelle beaucoup de changements sont attendus en général et en particulier pour certains pays, l’année 2025 sera une année de renouvellement, de confirmation et d’accélération sur tous les plans et dans toutes les directions.
Cette renaissance en continuité de la vie, n’est qu’un phénomène de passage d’un mode d’existence vers un autre et qui se projette dans un nouveau paradigme existentiel à l’instar de nombreux autres constituants de l’univers. En dehors de substances immatérielles, les éléments issus du grand Tout sont visibles quel que soit l’angle d’observation dans le cosmos et ne nécessitent pas d’interprétation.
Le monde est complexe
L’analogie existante entre l’univers macroscopique et l’homme microscopique, résulte de leur commune émanation de l’esprit universel, elle explique le fait que l’homme reflète l’univers ; au réveil de la force primordiale latente dans le corps, s’associe l’anatomie hyper-physique ou ésotérique de l’organisme humain. Dans ce contexte, le corps sert d’image à la Loi cosmique : ce qui se trouve dans l’un se retrouve aussi dans l’autre ; autrement dit, toutes les parties du corps humain comme toutes celles du cosmos possèdent un rôle symbolique.
De nos jours, on met en exergue la perturbation de l’ordre universel et partant de la nature causée par l’humanité. Cependant, elle ne met nullement en péril l’existence de la création car elle constitue un nouvel état de fait qui a désormais sa place dans notre univers à part que c’est le mode de fonctionnement au sein de notre microcosme qui est mis en cause et non l’équilibre global à l’échelle du cosmos. Rien que par rapport à notre voie lactée notre soleil n’est qu’un minuscule point à peine observable, imaginons-nous le par rapport aux milliards de galaxies !
Cette relative petitesse invite à plus de modestie et d’empathie les uns envers les autres, surtout qu’à cela ne tienne, c’est le rien qui maintient le tout, le non-espace qui maintient l’espace et le tout qui maintient les parties. Cela semble étonnement simple mais ça devient très complexe dès qu’on aborde la subtilité que ça renferme. C’est pourquoi il faut toujours tendre à agir en évitant les étiquettes et les jugements hâtifs. En réalité dans biens des cas, on ne sait pas à l’avance pourquoi telle chose survient, ni à quelle fin. Souvent il s’agit tout simplement de jugements subjectifs encrés dans un système de valeurs fermé. Par exemple, c’est dans la nature humaine d’aimer, puis de détruire, puis d’aimer à nouveau ce qu’on chérit le plus.
Cette empathie les uns envers les autres devrait conditionner à être moins vaniteux, moins hautains car la sagesse est le pouvoir et le pouvoir est la sagesse qui mène à la perfection de tout. De même qu’il ne faut pas rester silencieux lorsque le mal est prononcé puisque la vérité brille au dessus de tout comme la lumière du soleil. Dans ce cadre, il ne faut pas laisser à la peur l’occasion de tout submerger car la peur est un obstacle, une chaîne qui retient l’humanité dans l’obscurité. Selon la Loi morale la plus élevée, on a le droit et l’obligation de faire cesser une agression commise sur la personne d’autrui ou sur soi.
Dès lors, il faut chercher à lutter de manière qui ne nuise gratuitement à autrui car il n’est pas nécessaire de blesser pour guérir. Tout ce processus est un rude passage vers la conscience la plus élevée, tout comme cela ne signifie pas qu’il faille être naïf et faible face à l’adversité. Toutes les situations sont temporaires. Rien de pareil, rien ne demeure statique. Mais de quelle façon une chose change ? Cela dépend de l’interaction de tout un chacun avec les Lois de la nature.
Il faut oser le pouvoir de se reposer dans la fournaise ardente rayonnée par la vibration cosmique, Un avec le Tout et Tout avec le Un. C’est-à-dire, emprunter le sentier qui conduit à la sagesse et qui mène à la lumière. C’est une roue de cycles et comme de vastes cercles à travers le firmament, sachant que le temps et l’espace se déplacent en cercle. La force de la vie semble fragile mais cette vie est destinée à devenir Une avec le Tout. Il s’agit donc, d’un effort en vue d’intensifier la lumière intérieure afin de pouvoir traverser le voile de la nuit comme un rayon de lumière. Il ne faut jamais oublier que le temps existe à travers l’espace, il flotte dans un mouvement rythmique tranquille, dans un état immuable et éternel. Le temps ne change pas, se sont les choses qui changent avec le temps.
Au sens métaphysique, c’est le principe de l’unité qui est évoqué, l’image de la balance indiquant la réalisation de l’équilibre interne de l’être sur le plan d’existence actuelle, ce qui permet la migration de la forme humaine à un plan supérieur par transmutations. L’enjeu consiste à étendre la conscience corporelle à ces énergies supra-biologiques, qui donnent réellement vie au corps, lequel se trouve malgré tout entravé par les limites de la condition temporelle. En effet, l’accès à la lumière intérieure n’est ouvert qu’à une conscience réellement transmuée par la réalisation effective de l’essence correspondant au niveau de transformation, ce qui exprime son essence et qui transcrit sa puissance. C’est la nature interne et invisible de l’être qui est la racine de son existence.
De tout ce qui précède, il faut également noter que tout stimulant mondain est une source d’énergie, qu’il s’agisse de l’argent, du prestige, de l’importance sociale, des honneurs, de la célébrité du pouvoir ou du plaisir. Cependant, les stimulants terrestres ne nourrissent pas la vie spirituelle, tandis que l’énergie transcendante peut agir sur l’âme et sur le corps physique. Sachant que la pensée la plus élevée est celle qui renferme la félicité et les paroles les plus claires renferment la vérité. Les paroles peuvent aider à comprendre quelque chose mais c’est l’expérience qui permet la connaissance. Cependant, tout ne s’expérimente pas. Le défi c’est d’avoir suffisamment de discernement et la pensée juste.
L’âme est éternel
Le sentiment le plus élevé est l’expérience avec tout ce qui est, c’est le grand retour de la vérité à laquelle aspire l’âme, c’est le sentiment de l’amour parfait. L’amour n’étant pas l’absence d’émotions positives ou négatives, c’en est la totalité, c’est l’ensemble des sentiments humains. Donc, la vérité consiste dans la parole conforme à la réalité de cet ordre universel, tandis que la notion de justice se réfère à une action accomplie de concert avec la Maat. Cette dernière peut être rendue par les notions générales d’équilibre, de droiture, d’harmonie, de justice et de vérité, d’ordre du monde, de la Loi universelle, etc.… La purification et le dépouillement, après avoir touché la pensée et le sentiment, passent à un troisième niveau de profondeur, ils atteignent alors le plan des forces vitales de l’âme.
C’est pourquoi les grandes époques de l’histoire se dirigent en harmonie et en équilibre vers l’éternité de la fin. Il faut donc focaliser la flamme de son âme sur son cœur et l’emporter vers le siège du triangle formé par les bras en maintenant fermement la conscience dans le siège du cerveau jusqu’au moment où les doigts de la mort viennent prendre l’âme. Cette connaissance libère des régressions et des acquis du passé pour vivre le futur dans le moment présent.
Cette connaissance correspond à l’expérience dans laquelle l’observateur et l’objet observé se trouvent réunis dans la même réalité selon la conception sur l’unité fondamentale de l’univers avec l’esprit de son équivalent métaphysique et transcendant, en élevant cet état, les expressions prennent alors une résonance qui ne sous-entend aucune mégalomanie. Tout comme lorsqu’on écoute et suit ce que les autres croient, tout simplement cela enlève la capacité et l’obligation de penser car il est plus sécurisant et facile d’utiliser l’interprétation des autres.
Epilogue
La guérison globale étant le processus qui consiste à tout accepter, puis à choisir ce qu’il y a de mieux. Le vrai renonciateur ne renonce pas. Il fait le choix différent tout simplement. Il va vers quelque chose d’autre, et non, de s’éloigner de quelque chose, il n’y a ni quand, ni après, ni avant. Il n’y a que maintenant. Un éternel instant d’éternité dans lequel on fait l’expérience de soi-même. Vivre sa vie sans attente, voilà la liberté. On parle de la survie du plus fort, de la victoire du plus puissant ou du succès du plus habile mais rarement de la gloire du compatissant, du généreux et moins encore du plus aimant. De tout cela, le choix opéré détermine ce que l’on veut être vraiment.
En définitive, on n’est pas venu sur cette planète pour façonner quelque chose avec son corps, c’est pour façonner quelque chose avec son âme. Le corps n’est que l’outil de l’âme, l’esprit est la force qui anime le corps. Ainsi ce qu’on a ici est un outil puissant, utilisé dans la création du désir de l’âme.
Bonne année 2025, hotep, paix, amahoro.
Kubwayo Félix