
Cโest Mohamed Kadah, Secrรฉtaire gรฉnรฉral adjoint du Marchรฉ commun du COMESA, qui a procรฉdรฉ ร lโouverture officielle de cette rรฉunion. Il a dโabord exprimรฉ sa gratitude aux dรฉlรฉguรฉs reprรฉsentant leurs pays respectifs, soulignant que cette rencontre constituait une occasion importante pour รฉvaluer les rรฉalisations dรฉjร accomplies, dans lโobjectif de favoriser le dรฉveloppement des รtats membres dans les diffรฉrents secteurs de la vie nationale et communautaire.
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Il a indiquรฉ que lโune des prioritรฉs actuelles est de renforcer les infrastructures routiรจres afin de faciliter les รฉchanges entre pays, ainsi que de multiplier les constructions dโenvergure pouvant accueillir des visiteurs dans chacun des รtats membres. De telles initiatives, a-t-il prรฉcisรฉ, permettront de consolider davantage lโintรฉgration entre les pays membres de cette organisation.
Dans son allocution dโouverture, le secrรฉtaire permanent au ministรจre du Commerce, des Transports, de lโIndustrie et du Tourisme, Christine Niragira a insistรฉ sur lโimportance stratรฉgique de ces sessions prรฉparatoires. Elle a soulignรฉ la nรฉcessitรฉ dโรฉvaluer les politiques actuelles et de proposer des stratรฉgies concrรจtes pour renforcer les infrastructures rรฉgionales, levier indispensable ร une croissance durable et ร une meilleure intรฉgration รฉconomique.
Les projets examinรฉs concernent les domaines clรฉs du transport, de lโรฉnergie et des TIC, en lien avec les piliers du COMESA : dรฉveloppement des infrastructures physiques, harmonisation rรฉglementaire et facilitation du commerce. Selon les derniรจres donnรฉes, le commerce intra-rรฉgional reste faible, autour de 10 %, loin de lโobjectif de 25 % visรฉ ร lโhorizon 2030. La levรฉe des barriรจres infrastructurelles sโavรจre donc cruciale.
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Madame Niragira a รฉvoquรฉ les dรฉfis persistants dans la rรฉgion, notamment le dรฉficit en infrastructures de transport, les pรฉnuries dโรฉnergie et la fracture numรฉrique. Elle a appelรฉ ร des solutions innovantes intรฉgrant la dimension genre, lโagriculture, les microentreprises, ainsi que la rรฉsilience climatique.
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Le Burundi a prรฉsentรฉ plusieurs projets structurants en cours :
Construction du chemin de fer UvinzaโMusongatiโGitegaโBujumbura jusquโen RDC ; Rรฉhabilitation et modernisation du port de Bujumbura ; Amรฉlioration de lโAรฉroport international Melchior Ndadaye ; Dรฉveloppement du corridor de transport sur le lac Tanganyika (phase I).
Construction de centrales hydroรฉlectriques : Jiji-Mulembwe (49,5 MW), Kabu 16 (20 MW), Rusumo Falls (80 MW ร partager entre trois pays), ainsi que plusieurs projets PPP (Songa, Kirasa, Mpanda) ;
Extension du rรฉseau รฉlectrique (projets Weza, ASCENT, interconnexions rรฉgionales ร 220kV avec la RDC, le Rwanda et la Tanzanie) ; Programme dโรฉlectrification rurale (projet Soleil Nyakiriza financรฉ par la Banque mondiale).
Extension de la fibre optique ร travers tout le pays ; Dรฉploiement de lโinternet par satellite (StarLink) ; Opรฉrationnalisation du Fonds de service universel pour รฉlargir la couverture tรฉlรฉcoms ; Interconnexion des institutions via les rรฉseaux de lโONATEL et de Lumitel.
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En clรดturant son discours, Christine Niragira a appelรฉ les participants ร formuler des recommandations concrรจtes qui guideront les dรฉcisions ministรฉrielles. Elle a saluรฉ leur engagement au service de lโintรฉgration rรฉgionale et les a invitรฉs ร profiter de lโhospitalitรฉ burundaise et des charmes du lac Tanganyika.