L’atelier a pour ambition de mettre en place un cadre régional cohérent pour le transport aérien, afin de faciliter la libre circulation des passagers et des marchandises, tout en garantissant une sécurité optimale. Selon Zacharia Kingori, économiste principal des transports au sein du COMESA, un trafic aérien sûr et efficace confère une crédibilité institutionnelle essentielle à la région. “Un secteur aérien bien régulé et sécurisé rassure les passagers et encourage la croissance économique”, a-t-il souligné. Il a insisté également sur l’impact économique tangible: la réduction du temps de vol permet de diminuer la consommation de carburant et les coûts de voyage, rendant le transport aérien plus abordable et compétitif.

L’objectif principal de cet atelier est donc de renforcer la capacité des instances de l’aviation civile, de promouvoir une gestion plus intégrée et flexible de l’espace aérien, et de favoriser une coopération régionale renforcée pour une navigation aérienne plus sûre et plus efficace. La mise en œuvre de politiques communes, notamment l’utilisation flexible de l’espace aérien (FUA), constitue une étape cruciale pour atteindre ces objectifs.

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Zacharia Kingori a également évoqué la nécessité d’établir un modèle de coopération régionale plus intégré. “Les États membres du COMESA collaborent pour optimiser le transport aérien, le rendant à la fois plus efficace, plus économique et plus sûr”, a-t-il expliqué. La région de l’Afrique de l’Est, de l’Afrique australe et de l’océan Indien travaille ainsi à une gestion harmonisée du trafic aérien, notamment grâce à la politique favorisant la flexibilité dans l’utilisation de l’espace aérien. Ce modèle, selon lui, permettra une meilleure coordination et une gestion plus fluide du trafic aérien, contribuant à un avenir plus sûr, durable et économiquement profitable pour la région.

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Le Burundi, pays hôte de cet atelier, joue un rôle actif dans la modernisation de ses infrastructures aéroportuaires. Joël Nkurabagaya, Directeur Général de l’Autorité de l’Aviation Civile burundaise, a indiqué que des investissements importants sont en train d’être réalisés pour améliorer les pistes, les tours de contrôle et autres installations essentielles à la sécurité et à la fluidité du trafic aérien. “Nous travaillons également sur la réduction des routes aériennes pour diminuer le temps de vol, la consommation de carburant, et donc les coûts pour les compagnies et les passagers”, a-t-il précisé.

Ce développement infrastructurel s’inscrit dans une démarche régionale de coopération, visant à faire du Burundi un hub aérien sûr et efficace, tout en offrant des conditions optimales pour les contrôleurs aériens et les passagers. La collaboration avec les pays voisins est essentielle pour garantir une connectivité fluide et sécurisée dans la région.

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Ce programme régional bénéficie du soutien de l’Union Européenne, qui a octroyé une subvention de 8 millions d’euros pour le programme d’appui au développement du secteur du transport aérien (SATSD). Ce dernier vise à promouvoir l’utilisation flexible de l’espace aérien (FUA) en Afrique Orientale, en Afrique Australe et dans la région de l’océan Indien. La contribution financière de l’UE témoigne de l’importance accordée à la stabilité, à la sécurité et à la croissance durable du secteur aérien régional.

L’atelier organisé par le COMESA marque une étape importante dans la consolidation du secteur aérien régional africain. En renforçant la coopération, en modernisant les infrastructures, et en adoptant des politiques innovantes, la région aspire à un avenir où le transport aérien sera plus sûr, plus efficace et plus accessible. Ces efforts conjoints des pays membres du COMESA contribueront non seulement à stimuler l’économie régionale, mais aussi à renforcer la crédibilité et la compétitivité de l’Afrique sur la scène mondiale du transport aérien.