Dans son allocution, le 1er ministre a salué les investisseurs venus de toutes les régions du pays pour appuyer le secteur agropastoral. « Sur toute la planète, les richesses viennent de la terre, et sans une bonne gestion du sol, rien n’est possible », a-t-il rappelé, soulignant que le gouvernement a placé l’agriculture et l’élevage au centre de sa politique de développement.

Le chef du gouvernement a mis en avant les programmes déjà en cours : distribution d’engrais à prix abordables, semences améliorées, promotion de la culture collective, soutien aux coopératives et appui aux travailleurs privés. La recherche agricole, la modernisation des exploitations et l’accès facile aux crédits agricoles font également partie des priorités.

𝗗𝗲𝘀 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗰𝗶𝘁𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗯𝗼𝗼𝘀𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻

Afin de stimuler l’investissement, le 1er ministre a rappelé les subventions, exonérations fiscales et crédits à faible taux mis en place. Il a précisé que ces avantages bénéficieront aux investisseurs capables d’élever au moins 200 bovins ou plusieurs centaines de têtes de petit bétail, ainsi qu’aux multiplicateurs de semences, insistant sur le fait que le pays doit disposer de 42 fermes au moins de plus de 200 bovins à raison d’une ferme par commune.

« Il faut comprendre que tout cela est une grande chaîne : de bonnes semences, de la recherche, un bon élevage, des infrastructures et une bonne organisation pour faire grandir le Burundi », a-t-il insisté.

𝗟𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝗳𝗶𝘀 𝗱𝘂 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻

Les participants n’ont pas manqué d’exprimer leurs préoccupations. Certains ont pointé la lourdeur administrative dans l’obtention des titres fonciers et des crédits agricoles, tandis que d’autres ont dénoncé la concurrence déloyale que subissent les producteurs locaux face aux importations.

Le Premier ministre a tenu à rassurer : « L’orientation est déjà donnée et tout le monde devra s’y conformer », a-t-il affirmé, promettant de poursuivre les réformes pour créer un environnement favorable aux investisseurs.

𝗨𝗻𝗲 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝘁𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹’𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿

Avec déjà plusieurs dizaines de fermes pilotes à travers le pays, le gouvernement entend transformer progressivement le secteur agropastoral en moteur de croissance, garant de la sécurité alimentaire et levier d’exportation.

En misant sur la terre, l’élevage et l’innovation, le Burundi veut écrire une nouvelle page de son développement, portée par la volonté politique et l’engagement des investisseurs.