Les informations qui continuent à nous parvenir, font entrevoir une compréhension réelle de la situation qui prévaut au Burundi par le reste du monde. Les Russes ont clairement déclaré aux Nations Unies qu’ils s’inscrivent en faux contre ceux qui cherchent à s’ingérer dans les affaires internes du Burundi et se transforment en donneurs de leçons. Autrement dit, ils respectent la souveraineté et l’indépendance du Burundi, ce qui est par ailleurs conforme à l’esprit et à la lettre de la Charte des Nations Unies.
Quant aux Chinois, au Conseil de Sécurité ils ont déclaré qu’ils se félicitent de l’évolution positive de la situation politico-sécuritaire au Burundi. Que le Burundi est un pays important dans la région notamment à cause de sa participation substantielle dans les opérations de maintien de la paix dans le monde. Cette déclaration tranche avec le projet de déstabilisation mené par les néocoloniaux contre le Burundi depuis 2014.
Par ailleurs au Burundi, le Conseil national de sécurité (CNS) a pris la décision de suspendre les activités des entreprises et coopératives qui exploitent et vendent frauduleusement des minerais pour une durée d’un mois, afin de remettre de l’ordre dans le secteur. De même, les organisations non gouvernementales étrangères (ONGE) devront suspendre leurs activités pendant une période de trois mois pour se conformer à la loi et au règlement en vigueur au Burundi. Décision du Conseil national de sécurité.
Pour notre part, on ne peut que se féliciter de cette évolution favorable au peuple burundais qui depuis 2014 se bat avec détermination contre ceux qui veulent l’assujettir et le dominer, ceux qui n’ont rien épargné pour nuire à sa quiétude alors que jusque-là, les Burundais n’ont fait de tors à personne, au contraire ils participent dans la mesure de leurs possibilités à stabiliser d’autres pays en Afrique, avec abnégation.
Les autorités du Burundi ont entièrement raison de rappeler aux ONGE qui œuvrent au Burundi, qu’ils ne sont pas en pays conquis. Le respect du peuple burundais rime avec le respect de ses lois et ses règlements. Que ceux qui ne se sentent pas à l’aise avec les dispositions légales du Burundi soient conséquents, ils n’ont manifestement rien à y faire.
Kabura Nicodème