Faute d’assise populaire au Burundi, la coalition ADC-Ikibiri tente de manipuler la communauté internationale par des manifestations de ses membres à l’étranger
par Webmaster ⋅ vendredi 4 avril 2014
A l’approche des échéances électorales de 2015, l’ADC-Ikibiri se caracterise par la nervosité, l’agitation et le désespoir face à son impopularité croissante au sein de l’electorat burundais. Ces partis se préparent déjà à boycotter les prochaines élections de 2015 comme chaque fois qu’ils constatent que la population n’a pas confiance en eux. Qui ne se rappelle pas qu’il n’y a que l’ADC-Ikibiri qui a crié à la fraude électorale en 2010, alors que la communauté internationale dans son ensemble, la société civile, les médias, les eglises etc… avaient salué des elections libres, transparentes et démocratiques ? C’est face à ce constat que le peu de membres qu’ils comptaient dans ses rangs, ont choisi pour la plupart d’adhérer au Parti au pouvoir.
Des dirigeants et membres de ces partis tentent de manipuler l’opinion internationale en invoquant des soit-disant crimes imaginaires en préparation, en organisant des manifestations de distraction, provoquant l’insécurité par la prise en otage des agents de l’ordre public, pour enfin pleurnicher et crier à la victime quand la police ramène de l’ordre.
Mais c’est grâce à la clairvoyance de la population dans son ensemble, la vigilance et la sagesse des forces de l’ordre que leur plan macabre a tout dernièrement echoué au Burundi. C’est dans ce contexte que l’ADC-Ikibiri tente de mobiliser ses membres résidant à l’étranger pour tromper l’opinion internationale.
Mais qui sont ces manifestants burundais de l’étranger ? Prenons l’exemple du cas de la SUEDE :
Une association qui, au départ, semblait vouloir réunir de membres de la diaspora burundaise de Suède, s’est peu après transformée en instrument de propagande de l’ADC-Ikibiri. Sous la houlette d’un groupe de jeunes qui se considèrent plus démocratiques que les autres, cette association qui regroupe aujourd’hui moins d’une vingtaine de personnes s’est détournée de sa mission de rassembleur de tous les burundais sans distinction, pour se muer en un mouvement politique d’opposition au pouvoir de Bujumbura. Ce groupe affiche une grande hostilité à toute personne qui n’est pas d’obédience de l’opposition burundaise. Le seul membre qui avait été élu par l’assemblée constituante de ladite association pour faire parti de son comité, s’est vu exclure sans ménagement pour n’avoir pas partager l’opinion et l’esprit de déstabilisation du pouvoir de Bujumbura. Quelle crédibilité pourra un burundais membre de la diaspora burundaise de Suède, accorder à une telle association qui ose utiliser sa qualité de membre de la diaspora burundaise de Suède, pour accomplir ses propres fins ?
Quand on sait que les membres de la diaspora burundaise se comptent par dizaines de milliers, voir des centaines de milliers, il est étonnant de constater qu’une dizaine de manifestants se targuent de représenter la diaspora. Pourront-ils un jour oser tout simplement dire qu’ils représentent les partis de l’opposition burundaise, et qu’ils se comptent sur les doigts à l’images du nombre des membres de leurs partis et du maigre score obtenu en 2010, et sans doute encore moins en 2015.
S’il ya un conseil à leur donner, c’est de se rendre sur le terrain, sur les collines, de convaincre la population burundaise de leur projet de société (s’ils en ont un), et de se préparer en conséquence aux écheances electorales de 2015 au lieu de crier au voleur avant d’avoir même commencer la campagne.
Et la question sera de savoir : qui vote au Burundi ? La communauté internationale ou les électeurs burundais ?