Samantha Power : une épine dans le pied du Burundi
par Webmaster ⋅ Nyabusorongo – lundi 7 avril 2014
Ceci n’est qu’un cri de détresse. Un pays si près du but, si loin des tourments du passé. Un pays dont les fils et filles marchent sur la terre Somalienne, la terre centrafricaine et ailleurs pour délivrer les autres peuples des tourments, pour y rétablir l’ordre, la sécurité et la paix. Pourquoi ce sacrifice humain ? Par reconnaissance pour ce que la communauté internationale a fait pour le pays, dixit Pierre Nkurunziza.
Hélas, le Burundi reste incompris et sa détermination à se consolider reste ignorée. Et cela n’est pas le fruit du hasard. Certaines personnes de l’intérieur et de l’extérieur s’activent à saper le processus de paix et de démocratisation de ses institutions, par une vaste campagne de médisance. Parmi ces personnes figure Mme Samantha Power, une ancienne compagne de Alexis Sinduhije. Elle est actuellement l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’Organisation des Nations Unies.
Samantha Power connaît très bien le Burundi et sait bien d’où il vient. Elle connaît les souffrances du peuple burundais qui a péniblement cheminé vers la réconciliation avec lui-même, au prix de grands sacrifices. Des morts. Des blessés. Des réfugiés. Des déplacés. En terme de dizaines de milliers. Une véritable catastrophe humanitaire. Elle était journaliste et a travaillé au U.S. News and World Report, puis à The Boston Globe, The Economist et enfin The New Republic avant d’entamer une carrière politique. Exactement comme Alexis Sinduhije, ancien journaliste reconverti en politicien. Elle a donc suivi ce qui se passait au Burundi « along with Alexis Sinduhije » pour reprendre les termes du site web Wikipedia (http://en.wikipedia.org/wiki/Alexis_Sinduhije).
Ceux qui suivent régulièrement l’actualité burundaise se rappellent d’un article publié le 29 mars par le journal « The Economist » un papier commandité par l’ambassadeur Samantha Power et repris ou plutôt amplifié par la RPA. D’aucuns se souviennent des manifestations du 8 mars dernier par le parti MSD de Alexis Sinduhije. Elles aussi commanditées par l’ambassadrice Samantha Power. Un autre article a été publié par The Guardian ce 6 avril. Lui aussi commandité par la même ambassadrice. Tout cela pour mettre à genou le Burundi, un pays pourtant réputé être en paix et en sécurité. Tout cela pour préparer le chemin à un plan macabre contre les burundais, par le truchement de quelques politiciens en mal de popularité.
Ces politiciens qui savent bien qu’ils ne pourront pas battre le Cndd-Fdd aux élections préfèrent qu’il n’y ait tout simplement pas d’élections. Une autre voie à emprunter a été décidée et celle qui tire sur les ficelles a un nom : Samantha Power. A l’insu du Gouvernement américain, qu’elle induit en erreur par de faux rapports sur le Burundi. Malheureusement pour ce petit pays pauvre d’Afrique de l’Est, elle occupe une position stratégique pour arriver à ses fins sans aucune entrave. Mais c’est sans compter sur la vigilance du peuple burundais, suffisamment meurtri par plusieurs décennies de conflits socio-politiques. Le retour en arrière est impossible.
Pendant ce temps, l’ambassadrice Samantha Power poursuivra son bonhomme de chemin à tromper les Nations Unies et les Etats-Unis en leur fournissant de faux rapports sur le Burundi alors qu’elle restera derrière le MSD, jadis Mouvement pour la Solidarité et le Développement devenu Mouvement de Sinduhije pour la Déstabilisation.
