Bujumbura, le 18/04/2015 (Révélation). -Le conseil de sécurité des Nations Unies, dans sa déclaration de presse rendue publique vendredi tard dans la nuit, heure de New York, reconnait que les personnes qui fuient le Burundi au nord du pays le font sous le coup des rumeurs et de la peur véhiculés par des personnes qui ne font que progager la peur de la violence au sein de la population.

Le Conseil demande à tous ceux qui sont entrain de propager des rumeurs pour faire fuir la population de cessez immédiatement.

Le Conseil demande également à toutes les parties prenantes au processus électoral, y compris les partis d’opposition et leurs groupes de jeunes qui leur sont affiliés de s’abstenir de tout acte de violence avant, pendant et après les élections.

Le Conseil lance en outre un appel à l’apaisement et à la tenue d’élections apaisées au Burundi.

Le Conseil demande en outre à toutes les parties prenantes aux élections de résoudre tous les problèmes liés au processus électoral pacifiquement.

Les membres du Conseil ont pris note de l’engagement déclaré des responsables du Gouvernement burundais d’organiser des élections libres, crédibles, pacifiques et transparentes selon le calendrier électoral et leur ont demandé de respecter cet engagement.

Il sied de souligner que cette déclaration, résultat d’intenses négociations de 3 jours, ne fait aucune mention à la question des mandats présidentiels, devenue une obsession pour l’opposition-société-civile et certains médias burundais que certains qualifient de « caisses de résonnance de l’opposition-société-civile ».

Selon un diplomate occidental en poste à New York, qui s’est confié à Révélation par téléphone, la question des mandats n’est plus une préoccupation majeure aux Nations unies. Cette question cède de plus en plus de la place à l’importance de la stabilité du Burundi et de la région.

Cette analyse a été confirmée par un cadre du Secrétariat des Nations Unies sous couvert de l’anonymat peu après la sortie de la sortie de la déclaration. /REV