La Cour constitutionnelle du Burundi a validé mardi la candidature controversée du chef de l’Etat Pierre Nkurunziza à un troisième mandat présidentiel, selon un arrêt dont l’AFP a obtenu une copie.

« La Cour dit de droit que le renouvellement une seule et dernière fois de l’actuel mandat présidentiel au suffrage universel direct pour cinq ans n’est pas contraire à la Constitution du Burundi », dit l’arrêt signé par six juges sur sept. Le vice-président de la Cour a refusé de signer, et fui le pays, dénonçant des « pressions » sur la Cour pour qu’elle valide la candidature.