Il leur demande de mettre en avant la justice et l’équité et non les juridictions
Le président de la république du Burundi, Pierre Nkurunziza, a animé, le vendredi 2 novembre 2018, une séance de moralisation à l’endroit des responsables de différents organes de la Justice, au chef lieu de la province de Kayanza. Il leur a fait un clin d’œil de privilégier la justice et l’équité et non les juridictions, même si on a besoin des cours et tribunaux.
Après cette séance de moralisation, le porte-parole du chef de l’Etat, Jean Claude Karerwa, a indiqué que le président de la République a réuni les cadres de la magistrature dans la perspective de la continuité de sa campagne de moralisation de la société et qu’il s’agissait de trois chapitres. Le premier chapitre dispensé à Kayanza consistait à apprendre à ces responsables de la magistrature ce qui a caractérisé le Burundi ancien. Le deuxième chapitre était basé sur le Burundi colonial et post-colonial et le troisième était consacré au vécu quotidien des Burundais. Tous ont été dispensés en mettant l’accent sur la justice.
Dans ses enseignements, le chef de l’Etat a demandé à ces responsables de la Justice de puiser profondément dans le droit, dans la morale, dans la vertu et dans les autres sources normatives de comportement, surtout dans la vie sociale, dans la tradition et dans la civilisation pour redorer le blason de la justice burundaise. Il leur a également rappelé que, dans le passé, ne pas rendre la justice en bonne et due forme a été unes des causes qui ont fait que certaines gens se lèvent pour revendiquer leurs droits qui avaient été confisqués du fait du manque de justice. Il leur a, alors, fait un clin d’œil de privilégier avant tout la justice et l’équité au lieu de mettre en avant les juridictions et la loi, même si on a besoin des cours et tribunaux. Selon lui, il faut plutôt que la justice remporte sur tout pour que le Burundi ne retourne pas dans le passé sombre.
Après cette séance de moralisation, le chef de l’Etat s’est rendu à l’hôpital de Kayanza pour inaugurer un bloc de pédiatrie qui a une capacité de soixante six lits. Il a été construit sous le financement de l’hôpital et d’autres contributions. Le chef de l’Etat a contribué par l’octroi des tôles, du ciment et des fers à béton.
Astère Nduwamungu, http://www.ppbdi.com