Jean Francois Dupaquier est un activiste ou membre incontesté du FPR opérant dans son pays, la France, depuis les années 90. Il a été recruté par Jean Carbonare, fondateur de l’association SURVIE, excroissance du FPR en France. Il prétend œuvrer pour la cause Tutsi de la Région des Grands Lacs comme en témoignent ses déclarations pitoyables sur le Président Burundais, Nkurunziza, sur RFI.
Il a été le premier à soutenir sur RFI que le Président Burundais a commis le génocide contre les Tutsi burundais. Ses divagations ont été immédiatement balayées par Kagame en personne. Celui-ci a dit qu’il n’y a pas eu et il n’y a pas génocide des Batutsi au Burundi. Depuis lors, il ne s’est plus fourvoyé dans ce genre d’affirmations. Le président burundais n’est plus génocidaire des Batutsi. Il est dictateur.
Dupaquier est un escroc notoire.
En effet, lui et son ami Jean-Pierre Chrétien, dans Rwanda, génocide en questions, Professeur Bernard Lugan, expert incontesté du Rwanda ( thèse de Doctorat d’Etat en Histoire du Rwanda, plusieurs années à l’Université Nationale du Rwanda en qualité de professeur et plusieurs publications sur l’histoire du Rwanda) dit ce qui suit.
« L’instruction débuta en 1995, mais le procès lui-même ne commença que le 23 octobre 2000. La défense de Ferdinand Nahimana fut assurée par Me Biju Duval, un avocat français. Lors des audiences il apparut que l’acte d’accusation était une construction artificielle élaborée à partir des écrits portant dénonciation de Jean-Pierre Chrétien et Jean-François Dupaquier. Il fut également démontré que pour accuser Ferdinand Nahimana, Jean-Pierre Chrétien n’avait mené aucune enquête, ni fait aucune recherche, s’étant en réalité contenté de reprendre à son compte les affabulations de Dupaquier. Lors de l’audience du juillet 2002, acculé par Me Biju Duval, Jean-Pierre Chrétien, qui, entretemps, avait prêté serment en tant qu’expert de l’accusation, fut obligé de reconnaître qu’il avait signé un rapport qui n’était que très partiellement de lui puisqu’il n’en avait rédigé que deux chapitres sur vingt et un. Les dix-neuf autres l’ayant été essentiellement par JeanFrançois Dupaquier. Or, l’obsessionnel accusateur de Nahimana n’avait aucune qualité pour mener un tel travail puisqu’il n’était pas lui-même expert… L’affaire était donc grave car :
1/ Jean-Pierre Chrétien et Jean-François Dupaquier étaient à l’origine des accusations portées contre Ferdinand Nahimana, donc de son arrestation.
2/ Jean-Pierre Chrétien et Jean-François Dupaquier avaient fourni au procureur la matière de son acte d’accusation.
3/ Jean-Pierre Chrétien avait ensuite été commandité par le même procureur pour rédiger un rapport à charge contre Nahimana qu’il venait de dénoncer dans un livre (1995).
4/ Le TPIR rétribua Jean-Pierre Chrétien pour effectuer ce travail.
5/ Jean-Pierre Chrétien fut ensuite assermenté par ce même TPIR pour défendre son rapport devant la Cour. 6/ Or, in fine, ledit rapport se révélait avoir été à 90 % rédigé par Dupaquier qui, lui, n’était pas expert devant le TPIR… »
Professeur Lugan n’a pas voulu accabler les deux amis escrocs. Il dit ceci:
1/ Le TPIR était une vache à lait pour tous les charognards internationaux. Il y avait de dollars US à gagner.
2/ Les deux amis Chrétien et Dupaquier ont alors élaboré une stratégie pour arnaquer le TPIR: ils ont concocté des accusations contre Nahimana Ferdinand. Dans la présentation de leur funeste travail, ils sont présentés comme experts du Rwanda et de la Région des Grands Lacs. Ils ont ensuite écrit au Procureur du TPIR pour lui proposer d’apporter leur expertise dans l’Affaire Nahimana Ferdinand. Le Procureur aux abois pour prouver l’effectivité des faits reprochés à l’accuser, à savoir Professeur Nahimana Ferdinand a alors accepté. Il convient de préciser que celui-ci est Docteur en histoire, Université de Paris 1 où il a connu Chrétien, professeur mais avec une simple licence en histoire de son pays et nullement en histoire du Burundi et encore moins celle du Rwanda.
3/ Dupaquier s’est chargé de procéder au montage de la stratégie d’optimiser la chance de réussite de leur arnaque. Il a recruté deux nègres rwandais, à savoir Ngarambe et Kabanda Marcel, président d’Ibuka France et docteur en histoire de France. Il leur a demandé,, moyennant paiement de quelques euros pour le service fait, de fabriquer les faits portant sur radio TLM et les médias rwandais, le tout sans maître les pieds au Rwanda. Les deux nègres se sont mis au travail et ont produit un rapport dit d’expertise de plusieurs pages. Dupaquier l’a mis en forme et adressé ensuite à Chrétien qui, à son tour a procédé à quelques retouches finales.
4/ Chrétien a signé le document final et s’est déclaré son auteur.
5/ Il a présenté cette prétendue expertise au procureur du TPIR qui l’a retenu. En raison de la pseudo qualité et quantité du travail fait, Chrétien, en commun accord avec son complice Dupaquier, a exigé la paye de 15000 dollars US et le paiement de la moitié de la somme due, soit 7500 dollars US avant d’aller présenter sa prétendue expertise devant le TPIR.
6/ Le TPIR a naturellement payé les 7500 dollars dans un premiers temps.
7/ « Professeur et expert du Rwanda », Chrétien est parti à Arusha pour charger Nahimana Ferdinand.
8/ A la barre, face aux questions de l’avocat de la défense, Maître Buju-Duval, avocat pénaliste international, Chrétien a été contraint d’avouer publiquement qu’il n’est pas l’auteur du rapport d’expertise pourtant signé par lui-même. Il a dit aux jugex comment ce prétendu rapport a été monté d’abord par les deux Rwandais et Dupaquier. Ngarambe et Kabanda ont exposé devant les juges du TPIR comment ils ont été contactés par Dupaquier et procédé au montage des documents dont la compilation a abouti à ce dit rapport.
La conséquence logique est que cette prétendue expertise a été rejetée par les juges mais le TPIR a payé la somme restant due, soit 7500 dollars US. In fine, les deux escrocs ont bien réussi leur coût.
C’est en raison de cette fausse expertise qui a été rejetée par le TPIR que Dupaquier est présenté et se présente comme expert auprès du TPIR.
Or, au regard des faits irréfutables et comme le dit Professeur Lugan, Dupaquier est inconnu au TPIR comme expert. Il en est de même de son ami Chrétien puisque sa seule pseudo expertise connue a été définitivement rejetée par le TPIR.
Lors de l’arrestation du Docteur Eugène Rwamucyo par la police municipale de Sannois, département 95, en France ( voir photos d’arrestation sur la Toile), sur décision du Maire Paternotte, le 26 mai 2010 au cimetière de Sannois ( obsèques de Barayagwiza Jean-Bosco), ce même Dupaquier était avec les policiers. Il s’est présenté au Maire de Sannois comme consultant auprès du TPIR. Dupaquier experts et devenu expert et consultant auprès du TPIR. Dupaquier expert du Rwanda et de la Région des Grands Lacs est également expert en droit international de sorte que les juges du TPIR avaient besoin de sa haute expertise juridique en l’occurrence en droit des médias relativement aux diverses affaires dont celle de Nahimana Ferdinand.
Dans l’Express du 26 mai 2010, voici ce que dit le Maire Paternotte.
« Prévenu dans la nuit par l’un de ses amis, Jean-François Dupaquier, consultant auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), que l’inhumation allait avoir lieu dans son cimetière, le député-maire de Sannois, Yannick Paternotte, a demandé aux policiers municipaux de se tenir prêts à intervenir, au cas où la cérémonie attirerait des personnes recherchées qu’ils pourraient éventuellement interpeller. « J’ai agi de ma seule initiative et j’étais conscient des risques, explique le magistrat. »
Monsieur Dupaquier est un imposteur professionnel. Il souffre d’un dysfonctionnement intellectuel caractérisé.
Il se présenté et est présenté tantôt comme expert, tantôt comme consultant auprès du TPIR, le tout pour que les ignorants puissent retenir ses divagations pour les saintes écritures.
Ce qui est étonnant, alors qu’il n’est pas à démontrer que Dupaquier est imposteur et souffre d’un dysfonctionnement mental et intellectuel manifeste, il n’a pas été mis à sa place réelle par les avocats de la défense. Dans les AFFAIRES Simbikangwa Pascal et Ngenzi/ Barahira (en cours devant la Cour d’Appel de Paris) ce même Dupaquier s’est présenté et a été présenté comme expert auprès du TPIR. Les juges français l’ont traité comme tel.
La question que tous ceux qui connaissent Dupaquier est la suivante: pourquoi est-il tombé au niveau le plus bas des divagations ( voir ses délires et contradictions dans un tribunal site de Gauthier Alain qui informe les lecteurs du déroulement du procès Ngenzi/Barahira)?
Devant les juges français, il a soutenu que les seuls experts du Rwanda et auprès du TPIR sont lui et son ami Chrétien, que les professeurs Lugan et Guichaoua ne le sont pas, que Judi Rever n’est qu’une fabulatrice etc. S’il était saint d’esprit, il n’aurait jamais proféré ce genre d’affirmations, au surplus devant un tribunal.
Par César