Vers des cellules genre sectorielles indépendantes

Les responsables et les membres des cellules genres des différentes institutions de l’Etat se sont rencontrés pour la première fois à Bujumbura mardi 21 mai 2019 sous l’égide du ministère des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre. C’était dans un atelier d’évaluation du Plan d’Actions 2017-2018 de mise en œuvre du cahier de charge des cellules genre sectorielles et de l’élaboration d’un nouveau Plan d’Actions opérationnel 2019-2020.

Le Secrétaire Permanent au ministère des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre, M. Félix Ngendabanyikwa qui a ouvert l’atelier, a demandé aux responsables des cellules genre sectorielles de Veiller à la prise en compte du genre dans les planifications, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques, des programmes et projets sectoriels.
Il a également recommandé à tout un chacun de faire sien le cahier des charges en privilégiant la promotion des pratiques et des valeurs positives qui véhiculent des relations égalitaires entre les hommes et les femmes.

Pour Félix Ngendabanyikwa, c’est grâce aux activités stratégiques de chaque cellule genre sectorielle que seront enregistrés des résultats tangibles dans la prise en compte de la dimension genre pour le bien-être de tous.

Au cours de cette rencontre, les participants ont suivi les présentations sur les réalisations de chaque cellule genre sectorielle avant d’analyser et d’échanger sur leur mission en tant que pierre angulaire de l’approche genre dans tous les secteurs de la vie nationale.

Après échanges et débats, les autorités du ministère des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre ont apprécié positivement le degré d’engagement des cellules genre des différentes institutions de l’Etat.

Spès Caritas Barankariza, Directrice du département de l’égalité des genres au ministère des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre a laissé entendre que le Ministère est satisfait des réalisations des cellules genre sectorielles, précisant que les activités menées par ces cellules se sont révélées conformes au plan d’actions qui avait été élaboré.

« Au regard des activités menées par les cellules genre dans différentes institutions étatiques, on constate que la Politique Nationale Genre qui donne l’orientation pour l’élaboration des plans d’actions est en train d’être mise en œuvre », a déclaré Mme Spès Caritas.

La Directrice du département de l’égalité des genres au ministère des Droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du Genre a également salué l’engagement des cellules genre de certains ministères qui ont mis en place des structures indépendantes.

Elle a cité entre autres, le ministère de la défense nationale et celui de la sécurité publique où la cellule genre est presque indépendante car ne s’occupe comme travail que des questions genre alors que dans d’autres ministères, elle est associée à d’autres activités.

Spès Caritas Barankariza a également indiqué que l’évolution générale tend à rendre indépendantes les cellules genre pour qu’elles soient libres et dynamiques sans être appelées à d’autres activités.

 

Par NYANDWI Dieudonné