Le ministère des Droits de la personne humaine, des affaires sociales et du genre a organisé mercredi 22 mai 2019 une journée d’échange sur les droits de l’homme à l’intention des magistrats des juridictions supérieures de la mairie de Bujumbura.
Comme l’a indiqué M.Félix Ngendabanyikwa Secrétaire permanent au ministère des Droits de la personne humaine, des affaires sociales et du genre, le Gouvernement du Burundi s’attèle depuis plusieurs années à améliorer la gouvernance en matière du respect des Droits de l’homme.
Selon M.Félix Ngendabanyikwa, le Gouvernement a mis en place des institutions destinés à faire respecter les Droits humains notamment le ministère des Droits de la personne humaine, des affaires sociales et du genre et la commission nationale des Droits de l’homme (CNDIH). Le Secrétaire Permanent a également souligné que le Gouvernement a effectué des reformes du système judiciaire et pénitentiaire ainsi que la suppression de la peine de mort.
Le Directeur Général de la personne humaine, de l’éducation à la paix et la réconciliation nationale Imelde Nzirorera a indiqué que l’invitation des juridictions supérieures au renforcement des capacités est plus qu’une nécessité car, a-t-elle expliqué, ils sont les premiers à faire respecter les droits humains.
Imelde Nzirorera dans son exposé sur les missions du ministère des Droits de la personne humaine, des affaires sociales et du genre indiqué que le ministère ayant les Droits de l’homme dans ses attributions et celui de la justice doivent travailler en étroitement collaboration pour la promotion des droits de l’homme.
Nous effectuons des descentes dans les lieux de détention et des Assistances judiciaires, les dossiers qui traînent dans les tiroirs des tribunaux, les gens qui purgent leurs peines mais qui restent dans les prisons. Nous avons organisé cette activité pour montrer aux magistrats que s’ils voient nos cadres faire des visites ou enquêtes, qu’ils sachent leurs missions en matière de protection des Droits de l’homme, a précisé Imelde Nzirorera.
Les intervenants ont voulu savoir s’il n’y aurait pas de chevauchement entre les missions du ministère et celles de la commission nationale des droits de l’homme Commission Nationale Indépendante des Droits de l’homme (CNIDH). Imelde Nzirorera a fait savoir qu’ils travaillent en étroite collaboration, précisant que la CNIDH est indépendante tandis que le ministère couvre plusieurs domaines.
« Concernant les rapports à envoyer à Genève ou à New York, les représentants de ces entités et du ministère de la justice doivent valider le rapport provisoire, ce qui prouve que la CNDIH et le ministère de la justice sont des partenaires incontournables », a conclu Imelde Nzirorera.