Le Centre de développement des entreprises dans la région des Grands Lacs (Centre for Développent and Enterprises Great Lakes-CDE), à travers sa campagne Birashoboka, a organisé du 2 au 05 mai 2019 à Bujumbura, un colloque francophone sur les solutions aux défis de la libre entreprise dans la région des Grands Lacs.
Selon le Directeur exécutif de Center Development for Entreprises Great lacs Aimable Manirakiza, cet atelier a pour but de contribuer à l’atteinte des objectifs de la campagne Birashoboka. Il a fait savoir que le CDE a organisé ce sommet dans le souci de renforcer le flux des idées, de réflexions et d’opinions pouvant aider à réduire les causes de la pauvreté dans la région des Grands Lacs ainsi que les obstacles à la libre entreprise, surtout pour les jeunes entrepreneurs qui ont de faibles capitaux.
Aimable Manirakiza a indiqué que le sommet 2019 a aussi pour but de prévenir les conséquences de la réglementation restrictive et de promuvoir la restauration de la liberté économique pour réduire la pauvreté dans la région.
Le Président de l’institut libanais pour les études du marché, Dr Patrick Mardini a fait savoir que le libre échange est un outil très important pour sortir un pays de la pauvreté. Le libre échange est selon lui, la possibilité d’importer et d’exporter sans la moindre restriction.
Il a indiqué que le problème des pays du monde voire de la sous région est la restriction douanière bien qu’il y ait des traités ou conventions pouvant faciliter la liberté commerciale.
Il a donné l’exemple des Etats de l’Asie du sud qui, il ya 50 ans étaient pauvres Après avoir supprimé les lois restrictives en matière de commerce, ces pays ont attiré plusieurs investisseurs du monde, a expliqué Dr Patrick Mardini. Et d’ajouter que grâce à la concurrence pure et parfaite, même les ouvriers qui étaient mal rémunérés dans un premier temps ont vu leurs salaires s’accroître.
Dr Patrick Mardini a demandé aux pays de la sous région surtout aux autorités de changer de mentalité et d’instaurer la liberté commerciale. Pour y arriver, Dr Patrick Mardini a recommandé un état de droit, la protection des biens des investisseurs, une justice saine, la réduction des procédures administratives dans la création d’une entreprise, bref l’amélioration du climat des affaires et la bonne gouvernance.
Ce sommet rassemblait les jeunes entrepreneurs du Burundi, du Rwanda et de la RDC, les grands conférenciers internationaux du Burundi, du Kenya, du Maroc et du Liban, ceux qui œuvrent dans le domaine de la création des entreprises comme le BBN, l’API et les maisons incubateurs dans la promotion des affaires au Burundi.