Le président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza, a procédé, le jeudi 13 juin 2019, à l’ouverture solennelle de la deuxième édition du salon industriel du Burundi. Il a été organisé par l’Association des industriels du Burundi (AIB) avec l’appui financier de « Trade Mark east africa ». Il est organisé pour une durée de trois jours sous le thème : « L’innovation, déterminant de la compétitivité industrielle ».
Dans son discours de circonstance, le chef de l’Etat s’est réjoui du fait que ces assises se tiennent au moment où le Burundi vient de se doter de son propre plan national de développement. Parlant du thème retenu, il a indiqué qu’il servira sans doute d’inspiration et de matière de réflexion. Quant à la politique burundaise en matière d’industrie, le chef de l’Etat a fait savoir que l’intention est d’établir une plateforme industrielle favorable à l’emploi, à la jeunesse et au savoir faire industriel. Il a ainsi recommandé du ministère ayant l’industrie dans ses attributions de soumettre, le plus tôt possible, au conseil des ministres, la politique nationale en matière d’industrialisation sur base du plan national du développement 2018-2027, sans omettre les considérations sous-régionales en la matière.
« L’avenir de la jeunesse burundaise est au Burundi et pas ailleurs »
Selon M. Nkurunziza, les Burundais ont besoin d’une industrie respectueuse des exigences environnementales internationales, d’une part, et qui apporte une valeur ajoutée à l’emploi et à la croissance économique, d’autre part. « A cette fin, nous ne resterons jamais les bras croisés. Nous veillerons constamment à la réalisation de ces aspirations politiques ». Concernant les potentiels économiques, le chef de l’Etat a indiqué que le Burundi a l’un des meilleurs du monde. Il a ainsi souligné que le Burundi est un terrain pratiquement vierge regorgeant d’énormes opportunités d’investissement dans plusieurs secteurs, tels que l’agriculture, les infrastructures, l’énergie, le commerce, l’import-export, la pisciculture, l’apiculture, le textile, le sport, l’industrie pharmaceutique tant moderne que traditionnel, etc. Il a terminé en s’adressant à la jeunesse pour lui dire combien on lui fera confiance, combien on croit en elle et combien elle est importante. « Ce pays est le nôtre, nous essayons le plus possible de le préserver pour vous le léguer plus beau que nous l’avons reçu. Je vous le dis avec force et conviction, votre avenir est au Burundi et pas ailleurs ».
« Cette deuxième édition est d’une grande importance »
Selon le président de l’Association des industriels du Burundi, Olivier Suguru, cette deuxième édition vise à promouvoir et à consolider l’intégration économique au moyen des échanges intracommunautaires. Elle offre un cadre approprié aux entreprises, de partager leurs expériences et d’établir des partenariats mutuellement avantageux. Elle servira aussi de lieu de rencontre entre les professionnels du secteur de la sous-région et du reste du monde afin d’échanger leurs expériences et se forger des partenariats gagnant-gagnant. Selon lui, une occasion sera aussi donnée à un maximum de petites et moyennes entreprises locales en vue de créer et nouer des relations durables et fiables avec les opérateurs économiques de la sous-région. « Ce rendez-vous revêt une importance particulière car il témoigne non seulement du dynamisme de nos entreprises et des emplois qui les font vivre, mais aussi de la richesse des initiatives locales ».
Astère Nduwamungu, http://www.ppbdi.com