Le génie du mal ne s’accorde jamais du répit quand il s’agit d’œuvrer conformément à sa nature maléfique. Tout simplement ça lui est impossible, pour lui irrésistiblement, il faut que le mal frappe là où la concorde règne et fatalement le Burundi dérange par sa paix chèrement acquise, contre vents et marrées. Pour les néo-colons, vouloir ou pas, le Burundi doit ployer sous la violence d’ici peu afin de stopper net le processus en cours et surtout les élections démocratiques planifiées pour l’année 2020, tendant à consolider l’harmonie retrouvée après plus de 40 ans de dictature féroce qui a infligé des pogroms graves au peuple burundais (1965, 1969, 1972 un génocide, 1988, 1993 et,).
Ce plan se dénomme « Deal with the evil and save the deal within inside opposition, credible alternative the CNL… Mapping the issue from the South Soudan Model », des équipes mixtes (Européens et leurs suppôts Burundais) sont à l’œuvre, ne dorment plus, travaillent d’arrache-pied afin de coucher sur papier une version opérationnelle de ce plan macabre afin de l’exécuter dans les plus brefs délais car le temps s’égraine déjà. Une des tactiques privilégiées serait de semer la zizanie au sein du pouvoir en place, donc diviser pour régner, après cette phase, manipuler les Burundais pour qu’ils se rentrent dedans et ce chaos par une communication bien adaptée, permettra à ces suppôts Burundais d’occuper le haut du pavé et par la suite revendiquer le pouvoir en guise de récompense.
L’homme propose et Dieu dispose dit-on, les Burundais en ont déjà vu des vertes et des pas mûres, s’ils espèrent gagner leurs âmes en les incitant à s’entretuer, ce temps est révolu. Comme aime le répéter une très haute autorité du Burundi dont l’évocation de son nom provoque une allergie urticaire fulgurante, insensible à ce jour, à tout traitement connu : « désormais celui qui initiera des actions violentes au Burundi, ça commencera chez lui et ça se terminera chez lui ». Des suppôts des ennemis de la société burundaise il y en a toujours eu, Kilima, Maconco, … mais des héros ont aussi existé et il en existe encore à l’instar de Bihome. Wait and see.
Ce génie du mal a réussi à posséder certains Burundais surtout se trouvant sur le sol européen, hantés il les fait agir quotidiennement comme par envoutement contre la mère patrie. Le choix que les Burundais ont opéré, depuis belle lurette, de mettre Dieu à la première place dans tout ce qui les concerne, jusque maintenant sont préservés de ces actions diaboliques car le Tout Puissant est au contrôle de toute chose. Rien ne peut arriver si l’Eternel ne l’a pas permis.
L’âme des Burundais n’est pas à vendre même pas au plus offrant, l’homme averti en vaut deux mais le comprennent-ils ? Comme ils sont tellement aveuglés par leur obscurantisme diabolique, ils ne se rendent même pas compte que leurs faits et gestes sont suivis à la loupe et qu’il s’agit d’une énième éventuelle aventure qui est vouée à l’échec comme toutes les autres. Maintenant que tout le monde est au courant, tout signe avant-coureur sera analysé et traité avec le sérieux qui s’impose.
Une question me trottine dans la tête, ces néo-colons pensent-ils que le nègre d’aujourd’hui est celui qui avait été décrit par les anthropologues de la période qui va du 15ème au 19ème siècle ? Pourquoi usent-ils des mêmes méthodes, qui sommes toutes, avaient fait leurs preuves lors de l’esclavage, de la colonisation et du pillage de l’Afrique, aujourd’hui considérés comme des crimes contre l’humanité ? Pourquoi veulent-ils imposer aux autres peuples ce qu’ils n’accepteraient pas chez eux ? Quand vont-ils enfin laisser le Burundi voguer à sa guise dans le concert des autres Nations sans qu’ils n’y mettent leurs nez ?
Depuis que le monde des humains existe, un adage dit, quelle que soit la culture, que le mal ne triomphe jamais sur le bien. Ce énième plan macabre échouera comme tous les autres et le monde s’en accommodera car il ne peut pas en être autrement. Qui s’y frotte s’y pique et que celui qui a de l’intelligence comprenne !
Les élections en 2020 auront bien lieu que les âmes éprises de paix et de démocratie se rassurent, un dicton occidental nous rappelle que « les chiens aboient, la caravane passe ».
Ruvyogo Michel