C’est indéniable, le rêve du Prince Louis Rwagasore est en train d’être ressuscité au grand jour, par le Pasteur Ambassadeur Mbayahaga Isisore, homme visionnaire, connaisseur de la société burundaise et fin politicien, est en train réellement d’imprimer un tournant majeur au sein de cette formation politique UPRONA. Voici quelqu’un qui a compris la lourdeur de la célèbre phrase du Prince Louis Rwagasore, que tous les Badasigana jusqu’aujourd’hui reprenaient en chœur mais sans en mesurer la portée : « vous nous jugerez à nos actes et votre satisfaction sera notre fierté ».
A ce jour, il n’y avait pas, ou pas encore, de quoi être fier quand on pense au passé récent émaillé par des tueries sans nom (1965, 1969, 1972, 1988, 1991, 1993-), alors que le Parti UPRONA était au pouvoir ; c’était vraiment aux antipodes du rêve du Prince Louis Rwagasore. Gageons que ce Parti avait été usurpé par des hommes sans foi ni loi et qu’aujourd’hui des Badasigana, le Pasteur Ambassadeur Mbayahaga Isidore en tête, viennent de reprendre le flambeau et montrent le chemin vers un Burundi définitivement réconcilié, condition sine qua non, pour une reconstruction sociale durable porteuse d’un développement endogène, autocentré et auto-entretenu.
Homme honnête, intègre et craignant Dieu, étonne tout le monde par son franc parlé, n’hésite pas à appeler un chat, un chat et de fustiger à chaque fois que de besoin, le mensonge érigé en vérité dans la société burundaise où certaines antivaleurs, depuis l’avènement du pouvoir dictatorial de Micombero en 1966, sont devenues le substrat inspiratoire politique de ses héritiers, jusqu’à heureusement ces derniers temps, l’émergence politique du Pasteur Ambassadeur Mbayahaga Isidore, qui prend tout ce monde à revers. Dieu merci.
Il ne faut pas néanmoins, vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu car le chemin est encore très long et semé d’embûches. Toutefois, là où il y a une volonté, il y a toujours un moyen de s’en sortir. Le Pasteur Ambassadeur Mbayahaga Isidore mérite notre soutien indéfectible et nos prières, sans oublier tous les autres Badasigana qui directement ou dans l’ombre, se font violence au quotidien, pour que le rêve du Prince Louis Rwagasore puisse enfin voir le jour, dans ce Burundi qu’il chérissait tant jusqu’à la mort.
Le chemin est encore long car les ennemis du Burundi, les mêmes qui ont, à chaque fois, armé le bras qui a endeuillé notre chère patrie, n’ont pas encore désarmé. Aucun jour ne passe sans qu’ils n’ourdissent des plans plus macabres les uns comme les autres, en vue de démanteler la société burundaise pour laisser une terre désolée, ruinée et en poussière afin d’en faciliter l’exploitation de son sous-sol hyper-riche à vil prix, sans âme qui vive pour revendiquer quoi que ce soit. Ce n’est pas de bol car à ce jour, pleins de suppôts sans têtes et sans amour pour leur pays mais fonctionnant à l’appât du lucre, se recrutent aisément et font le lit de ceux qui brandissent l’épée pour décapiter l’Etat du Burundi. Les événements tragiques auxquels nous assistons lors des meetings actuels, sont éloquents pour nous le rappeler.
S’il faut d’abord relever les plus vulnérables au sein de la société burundaise, afin de les tirer de la pauvreté chronique vers un bien-être global, contenu dans la satisfaction des 5 besoins élémentaires pour un humain, la vision du Parti CNDD-FDD converge avec celle des Badasigana qui se reconnaissent dans le discours et la démarche du Pasteur Ambassadeur Mbayahaga Isidore. Ce n’est donc pas antinomique qu’il y ait une stratégie de convergence programmatique pour gagner les élections ensemble et par la suite mettre en commun les énergies et les moyens pour atteindre les nobles objectifs qui amèneront la satisfaction de la population et la fierté pour les bâtisseurs.
Quant aux tireurs aux flancs, qu’ils sachent que tous les Burundais sont déjà fatigués par leurs actes égoïstes et criminels. Nous les dénonceront à chaque fois que de besoin et nous espérons que les institutions de l’Etat, ceux qui doivent veiller à la paix, la concorde nationale et l’ordre public, agiront sans complaisance avec des moyens coercitifs suffisants, pour mettre à néant les actions de ces fauteurs de troubles car il ne peut pas en être autrement.
Vive les apôtres de la paix, vive la démocratie au Burundi et vive Samurarwa.
Ruvyogo Michel