Au Cours de cette année 2020, selon le calendrier électoral déjà arrêté par la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI), le Gouvernement du Burundi organise les élections, Présidentielles, Législatives et des Conseillers Communaux en premier temps pour ce 20 mai 2020, ensuite, les élections Sénatoriales le 20 juillet 2020 et enfin les Elections des Conseillers Collinaires le 20 août 2020. Ces différentes élections sont entièrement financées par le Gouvernement du Burundi sans appui extérieur et c’est la première fois dans l’histoire de notre Pays. Et cela agace les Pays Partenaires qui finançaient les élections qui voient en ce geste une manière pour le Burundi de se rebeller contre eux mais également d’échapper à leur contrôle. Il sied de préciser que toutes les Elections qui se sont déroulées au Burundi ont été toujours suivies par des conflits soutenus par les Néo-Colons du fait que les Résultats qui en ont issus ne répondaient pas à leurs aspirations ou désidératas. Ici, il faut comprendre que la stratégie ou la philosophie des Néo-Colons est de coopérer avec des Pouvoirs faibles qui leur permettent de contourner le principe de Coopération Gagnant-Gagnant qui doit caractériser le cadre coopération universellement reconnu pour les Pays indépendants ou souverains. Cette stratégie de domination a évolué avec le temps tout en changeant de forme ou mode opératoire, passant aux ingérences dans l’organisation interne même des élections aux soutiens des mouvements de soulèvements populaires pour contester le processus électoral ou les résultats des élections .
Parlant des élections en cours, en analysant comment les acteurs politiques se sont engagés depuis le début du processus, à part quelques dérapages de la part de quelques membres zélés de certains partis politiques, le constat est que les choses évoluent positivement de manière générale que ce soit au niveau de l’organisation et du processus. Néanmoins, un mariage politique, un faux mariage politique d’ailleurs qui s’observe dans les medias et sur terrain entre le parti Congrès National pour la Liberté(CNL) et certains politiciens et acteurs de la société civile métamorphosés en partis politiques qui ont participé soit directement ou indirectement aux manifestations violentes et qui ont , par la suite, culminé à un coût d’état manqué en date du 13 mai 2015 risque de compromettre le processus si on n’y prend pas garde. En effet, après l’échec cuisant de ce coût d’état manqué soutenu par les Néo-Colons et le Rwanda, ces politiciens avec la complicité et l’appui de ces derniers ont pris la fuite vers les Pays de ces Néo-Colons et le Rwanda. Cela signifie que cette alliance bénéficie toujours du soutien de ceux qui n’ont jamais supporté des élections dont les résultats ne répondent pas à leurs aspirations ou desideratas.
En faisant une analyse approfondie sur l’alliance entre le parti CNL et ces Politiciens évoqués ci-haut, il y a moyen de constater que ce faux mariage n’a pour objectif autre que de continuer la guerre qu’ils ont déjà déclenché contre le pouvoir issu de la volonté du peuple depuis 2015; c’est vraiment un mariage politique de malheur et une vraie bombe à retardement. Ainsi, dans ce contexte, pour préparer les opinions et les esprits sur cette éventualité, certains de ces politiciens mal intentionnés à la solde des Néo-Colons et ses alliés commencent à détourner l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale en tentant de dire que si le Candidat du parti CNL, Hon Agathon RWASA, ne gagne pas les élections, il y aurait de la fraude électorale. Et cela dans l’ignorance totale des foules en liesse (marais humaine) qui sont derrière le Candidat du Parti CNDD- FDD, le Général Major Evariste NDAYISHIMIYE. Paradoxalement, ayant peur de la popularité grandissante du candidat du parti au pouvoir, quelques-uns de ces politiciens ci-haut mentionnés commencent à inviter ses membres à se retirer de la l’alliance avec le parti CNL et à ne pas se rendre aux urines le jour du vote. De plus, les agissements du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, outil politique des Néo-Colons, à travers son ressent rapport politiquement motivé incriminant gratuitement le Pouvoir en place et les Jeunes du Parti au pouvoir de bafouer les droits des opposants dans ce processus électoral en cours alors que la majorité des dérapages commis pendant cette période sont imputés aux membres du parti CNL est aussi un signe éloquent, dans ce sens, qui montre que la machine est en marche ; d’où la nécessite de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour parier à cette éventualité. Malgré tout ça, l’expérience a montré que le peuple Burundais a atteint une maturité politique en matière démocratique ; il y a moins de risque que la force du mal l’emporte sur l’intérêt général de la nation.
Vive la Démocratie au Burundi.
Par Séverin MBARUBUKEYE